Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 01.04.2018 - anthony-maurin - 2 min  - vu 648 fois

NÎMES L'autisme, cause commune et journée mondiale

À la salle des Costières était organisée la journée mondiale de sensibilisation à l'autisme.
(Photo Anthony Maurin).

Des stands proposaient de nombreuses lectures et solutions d'adaptation (Photo Anthony Maurin).

Il y avait beaucoup de monde, énormément de monde à la salle des Costières pour la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme dans le Gard. C'est dire l’intérêt grandissant porté à la chose dans un département où le lien social a presque plus d’importance ici qu’ailleurs.

D’ordinaire prévue le 2 avril, en 2018 la date coïncide avec les célébrations pascales… Pas de quoi faire la fête, faire un poisson ou faire une chasse aux œufs. Dans la salle des Costières, l’humeur était à l’échange et au travail.

La sénatrice Pascale Bories était présente. En poste depuis le mois d’octobre, elle a déjà son idée sur le sujet du jour, l’autisme. « Cette journée sera riche d’enseignements car c’est un sujet important pour les parlementaires comme l’indique la mise en place du quatrième Plan autisme qui a démarré par des groupes de travail. Mais c’est en 2005, avec Jacques Chirac, que le handicap est devenu une cause nationale et l’autisme est inclus dans ce dispositif. »

Salle comble aux Costières (Photo Anthony Maurin).

Représentant la Ville de Nîmes, Christophe Roland a lui aussi pris la parole. Connaissant le sujet, l’élu délégué à la laïcité, à la prévention de la délinquance des mineurs, à la réussite éducative, à l'accessibilité et au handicap, à la Sécurité routière et à l'aide aux victime est « ravi de l’organisation de cette journée. La question de l’autisme demande l’implication du plus grand nombre car cette maladie ne concerne pas seulement les enfants. La Ville s’engage. Évidemment il faut améliorer des choses et mieux accompagner les familles, mais c’est un début. Il ne faut pas négliger le quotidien et la praticité des choses en apportant des réponses adaptées qui sont normales pour nous mais qui pour eux peuvent paraître complexes. C’est quelque chose de passionnant mais c’est porteur d’espoir d’améliorer la vie de ces personnes. »

Allègrement garnie de professionnels et de familles, la salle prend des airs de forum romain. On parle, on écoute, on échange. Des conférences, des ateliers, de la pédagogie, un soupçon de philosophie et beaucoup d'amour bien humain. Aider l'autre c'est avant tout aimer l'autre mais pour l'aimer, il faut le comprendre.

(Photo Anthony Maurin).

« Nous sommes à quelques jours de la présentation du quatrième plan autisme. Il semblerait que l'autisme y soit recontextualisé dans une approche neuro-développementale. La thématique du jour, les particularités sensorielles et les perceptions des personnes autistes, passionne car il y aura de nombreuses interventions, y compris scientifiques avec par exemple un jeune doctorant. Ces riches échanges vont aider à maintenir la dynamique forte de partenariat en faveur des personnes atteintes d'autisme », concluent les premiers participants.

Anthony Maurin

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