La période estivale est toujours délicate pour les associations animalistes et familles d'accueil. Depuis 2021, l'été rime toujours avec l'augmentation du nombre d'abandons d'animaux domestiques (chats, chiens...). La France est d'ailleurs, tristement, le premier des pays européens à pratiquer cet acte cruel et ce alors qu'un abandon peut entraîner une amende pouvant aller jusqu'à 45000 euros et trois ans d'emprisonnement. Les places sont de plus en plus chères pour les petits êtres à quatre pattes et les files d'attente s'allongent sans cesse...

Laure Gilly, présidente-bénévole de l'association "Les Chats Libres de Nîmes Agglo" basée à Rodilhan, fait le triste constat de la situation : "Encore une fois il y a peu, on a retrouvé trois chats de moins d'un an dans une boite à chaussures. Il était 20h, le soir c'est très compliqué de trouver quelqu'un pour les prendre en charge", explique-t-elle. "Les gens nous prennent pour un dépotoir, ça ne s'arrête jamais. Certaines personnes trouvent des chats abandonnés mais veulent absolument s'en débarrasser en nous les donnant. D'un côté c'est une bonne action mais nous on a des places limitées...", déplore-t-elle. 

L'association traite de nombreux sujets avec les mairies, notamment celui des stérilisations. Ainsi, de nombreuses villes de l'agglomération nîmoise telles que Poulx, Marguerittes, Caveirac ou encore Vergèze participent à de vastes campagnes pour éviter la prolifération surabondantes de chatons. En plus des collectivités, elle travaille main dans la main avec d'autres associations telles que les Anges d'Ashley, située à Fons-outre-Gardon.

Afin de subsister, l'association participe de temps en temps à des collectes de nourriture. Prochainement, elle devrait organiser un vide-grenier. Sur leur site internet, il est possible de faire des dons et d'acheter quelques affaires dans leur boutique en ligne : https://www.chatslibres.com