C'est en fin d'après-midi que les portes fermées du Carré d'Art se sont ouvertes discrètement à la presse. Ce lundi était organisé une visite d'avant-première de cette exposition jusqu'au 31 décembre du Festival du jeu vidéo et des arts numériques (NOGA). Une exposition où vous pourrez retrouver des expositions virtuelles, ateliers de création, tables rondes, escape game ou encore des conférences. La thématique explore comment le jeu vidéo contrinue au débat sociétal et participe au développement culturel de l'individu. Sophie Roulle, adjointe à la Culture s'est réjouit de cette manifestation culturelle : "La Ville est très heureuse de proposer cette manifestion qui rencontre chaque année un fort succès. Le numérique transforme et façonne les pratiques culturelles, et ce, de façon exponentielle". 

Un espace où l'on peut retrouver plusieurs coins de jeux vidéos à thèmes, quatre au total : Amour et sentiments, nature et écologie, politique et société, mondes dystopiques. Pour la première fois, un jeu en réalité virtuelle est présenté, ainsi que des jeux sur tablette. Lors de cette avant-première, la presse a pu rencontrer Étienne Mineur, artiste issu de l'école Nationale de Paris-Cergy ayant travaillé autour de l'événement. Une partie de l'exposition lui est d'ailleurs entièrement dédiée, lui qui travaille sur des jeux hybrides mêlant numérique et supports en papier. Parmi ses créations présentes, on peut retrouver un jeu de société jouable avec un smartphone, assez bluffant. 

Présente également, Caroline Véry-Mathieu, responsable du pôle "développement numérique" est formelle, il y a de plus en plus de jeux qui traversent la société et nos vies. Certains sont créés à des fins éducatives par des petites structures. "On voulait montrer comment le jeu peut être socialisateur et peut aider à l'insertion dans la vie. C'est aussi l'occasion de dédiaboliser le jeu vidéo. Pour les parents, on montre la diversité de la création", explique-t-elle. Chaque année le NOGA rassemble plusieurs miliers de personnes, le record a été sur l'édition 2018 où environ 10 000 personnes sont venues découvrir l'exposition proposée