NÎMES Le plan anti hold-up activé pour les fêtes
Comme chaque année, le ministère de l'intérieur active le plan anti hold-up à partir de début décembre et jusqu'à mi-janvier. Le dispositif prévoit des renforts de patrouille en centre ville et dans les zones commerciales tout au long de la période considérée à risque.
Chritophe Borgus, directeur de cabinet du Préfet, et Gil Andreau, directeur de la police départementale, ont effectué une visite des commerçants nîmois dont l'activité est considérée à risque, afin d'inaugurer le plan anti hold-up de fin d'année. "On fait un focus sur les établissements à risques comme les bijoutiers, bureaux de tabac et centres commerciaux. La police nationale et municipale travaillent de concert" précise M. Borgus. Une présence sur le terrain surtout préventive afin d'assurer la sécurité autant des commerçants que des clients. Des moyens humains, mais également technologiques sont mobilisés : "Les établissements jouent le jeu, ils recrutent de leurs côtés des vigiles. La vidéosurveillance est aussi plus utilisée."
Si pour le moment, aucun problème n'est à déplorer, les services de police sont sur le qui-vive en restant visible mais aussi discret, comme l'explique Gil Andreau. "Nous avons également des équipages en civils. En 2012, cela nous avait permis d'intervenir dans la minute lors du braquage de la bijouterie de Carrefour". Sur Nîmes, une douzaine de patrouilles sont ainsi mobilisées pour les fêtes jusqu'à mi-janvier.
Baptiste Manzinali