NÎMES MÉTROPOLE Basée à Vauvert, la société Virbac part s'installer à Saint-Gilles
Désireuse de s'agrandir, la société Virbac part s’installer sur la zone d’activité économique "Actiparc Mitra" de Nîmes métropole. En plus des 70 salariés transférés, 90 emplois devraient être créés.
Le spécialiste de la nutrition des animaux déménage. Installé depuis 1989 à Vauvert, la société souhaite développer son activité : « Nous voulons doubler notre volume de production de croquettes pour chiens et chats d’ici 2030. Ce qui nous fera passer de 70 à 130 collaborateurs », assure Nicolas Perrin, directeur des opérations. Le choix du 6e laboratoire pharmaceutique vétérinaire mondial répond à une stratégie globale : augmenter la part de production d’alimentation pour chiens et chats, représentant aujourd’hui 10% de l’activité du groupe.
Pour sa nouvelle usine de production, Virbac acquière le dernier terrain de l'Actiparc Mitra, soit 12 000 m2. Ce qui représente un investissement au total d'environ 40 M€. « Nous souhaitions rester dans le Gard où nous avons développé des compétences. Déplacer notre bassin d’approvisionnement aurait été un vrai risque de perdre tout ce savoir-faire sur les matières premiers », poursuit le directeur des opérations.
Le maire de Vauvert regrette le départ de Virbac
Les travaux devraient démarrer dans un an pour un lancement des premières productions en 2025. « Virabc a trouvé une écoute attentive et une volonté commune de travailler avec les élus de Nîmes métropole », expose pour sa part Olivier Elfassy, directeur de l’unité commerciale Nutrition/Santé pour animaux de compagnie. Satisfait de voir une nouvelle activité s'implanter sur le territoire de Nîmes métropole, son président, Franck Proust, a adressé un message au maire de Vauvert : « Nîmes n’est pas allée faire son marché chez le voisin. D'ailleurs, j'ai proposé aux élus du territoire de rencontrer mes services pour essayer de trouver une nouvelle entreprise susceptible de s'installer sur le site. »
Joint par téléphone, le maire de Vauvert, Jean Denat, dit regretter le départ de l'entreprise, avant d'ajouter : « En un temps record, nous avons levé les freins pour agrandir de 10 hectares notre zone du pôle des Costières. Virbac le savait… L’entreprise a préféré partir plutôt que de préserver le bassin d’emploi. C’est la vie économique. Aujourd’hui, la communauté de communes va s’engager dans l’acquisitions de nouveaux terrains et d’autres entreprises en profiteront. »
CM
coralie.mollaret@objectifgard.com