Originaire de Priekopa, situé aujourd'hui en Slovaquie, Adolf Scherer s'est fait connaître aux yeux du monde du football en 1962 lorsqu'il fut un des grands artisans de l'incroyable parcours de la Tchécoslovaquie qui se hissa jusqu'en finale de la coupe du monde perdue 3-1 face au Brésil. 

En 1969, l'attaquant débarque au Nîmes Olympique. En deux saisons, il disputera 73 matchs et marquera 31 buts. Considéré comme un héros du football tchécoslovaque avec la performance de 1962, il sera ensuite banni par les autorités communistes en faisant le choix de rester en France. 

Il était alors considéré comme un paria. "Ils ont effacé mon nom des archives du sport. Dans la presse, ils m’ont même fait passer pour mort ! Je ne pouvais plus voir ma famille, ma femme, mes enfants, là-bas il leur a été impossible de faire des études. Et quand mon père est mort je n’ai pas eu le droit de rentrer pour ses obsèques", confiait-il à Objectif Gard en janvier 2020. 

Une fois la chute de l'URSS, il bénéficiait d'une notoriété en Slovaquie où il était considéré comme le plus grand footballeur national. Attaché au Gard, Adolf Scherer vivait du côté de Saint-Gilles. 

Retrouvez notre article consacré à la vie d'Adolf Scherer dans le numéro 3 du mag Objectif Gard :