Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 16.05.2019 - anthony-maurin - 2 min  - vu 577 fois

NÎMES Phytocontrol analyse les fongicides avec de nouvelles méthodes

Chaque année, Phytocontrol recrute (Photo Anthony Maurin).

Phytocontrol et son nouvel équipement nîmois (Photo Archives Anthony Maurin).

Le groupe nîmois Phytocontrol, créé en 2006, spécialiste de la sécurité sanitaire des eaux et des aliments, annonce la mise sur le marché d’une solution inédite dans la recherche des dithiocarbamates.

La société nîmoise est experte des analyses de contaminants dans les eaux et les aliments. Forte d'une expertise historique dans l'analyse des pesticides, Phytocontrol a finalisé un développement R&D novateur pour apporter aux professionnels de la filière fruits et légumes une solution unique, sous accréditation COFRAC, pour l’analyse des dithiocarbamates.

Les dithiocarbamates sont des fongicides autorisés, couramment appliqués en France et en Europe. Leur teneur maximale résiduelle (LMR) est réglementairement exprimée en CS2. Cette réglementation se révèle problématique pour statuer sur la conformité des échantillons analysés de fruits et légumes qui contiennent naturellement des composés soufrés, tels les choux, radis, navets, poireaux, ou encore les aulx, oignons, échalotes.

Programme hebdomadaire et enjeux sanitaires (Photo Anthony Maurin).

Phytocontrol va plus loin que la réglementation pour accompagner la filière et répond à la problématique de ce dosage usuel du CS2 sur les fruits et légumes concernés. Le laboratoire est ainsi en mesure de déterminer la nature endogène (naturellement issue de la matrice) ou exogène (issue d’un traitement phytosanitaire) de la présence en CS2. Cette analyse innovante et accréditée, permet de rechercher et de quantifier les trois principales familles de dithiocarbamates.

Une solution unique en France

" Nos équipes R&D ont finalisé une innovation majeure au service des opérateurs fruits et légumes qui se trouvaient dans une impasse réglementaire. Cette solution unique en France leur permet de prouver véritablement l’absence de traitement phytosanitaire pour ces dithiocarbamates. Une solution particulièrement attendue pour les filières maraîchage et productions biologiques " commente Éric Capodanno, directeur scientifique de Phytocontrol Group.

Chaque année, Phytocontrol consacre 20 % de son chiffre d’affaires à la recherche et au développement, service hébergé dans la nouvelle aile du laboratoire nîmois, récemment inaugurée. En 2018, Phytocontrol avait étendu ses analyses multi-résidus de pesticides à plus de 600 molécules et investi plus de 2 millions d’euros pour renouveler l’intégralité de son parc analytique (LC-MS/MS).

Anthony Maurin

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