NÎMES Racisme, antisémitisme et homophobie au cœur du débat
Face à l’augmentation des actes racistes antisémites et homophobes, une réunion a eu lieu en préfecture du Gard.
Lundi après-midi, Christian Gravel, le préfet et conseiller pour les affaires de sécurité à la DILCRAH (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT), et Donatien Le Vaillant, le conseiller justice et relations internationales à la DILCRAH, étaient dans le Gard. Ils ont assisté au Comité opérationnel de lutte contre le racisme et l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (CORAH).
Après avoir écouté les divers intervenants, Christian Gravel a souligné le bon travail effectué dans la Gard en termes de lutte contre l’intolérance : « Si dans les autres départements, il y avait des CORAH aussi dynamique qu’ici, les choses iraient beaucoup mieux. » Mais il a aussi rappelé que la lutte doit continuer : « La situation va mal. Le taux de victimes de l’homophobie qui portent plainte est extrêmement faible. »
« La convergence de toutes les haines »
Quant aux actes racistes et antisémites, ils connaissent une augmentation : « Nous assistons à la convergence des toutes les haines, qu’elles soient d’extrême gauche ou d’extrême droite. Les réseaux sociaux sont devenus un dépotoir. La seule réponse est la mobilisation de l’État, des associations et du public. »
Ce comité s’est réuni pour la première sous sa nouvelle appellation (CORA devenu CORAH) suite à l’extension officielle de ses compétences à la lutte contre la haine anti-LGBT, afin de traiter la lutte homophobie et la transphobie en lien avec les associations LGBT locales. Les actes « LGBTphobes » ont augmenté de 15 % de janvier à septembre 2018 par rapport à la même période en 2017.
Norman Jardin