Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 05.03.2020 - corentin-corger - 2 min  - vu 719 fois

NÎMES Réforme des retraites : pluie, coronavirus, 49-3... Les manifestants toujours présents

Les membres d'Attac toujours ingénieux pour se faire remarquer, à l'image de Régis avec le bonnet noir (Photo Corentin Corger)

Derrière André, environ 700 personnes ont manifesté d'après la police (Photo Corentin Corger)

Malgré l'emploi du 49-3 par le Gouvernement pour faire passer en force une partie du projet de réforme des retraites, la pluie et le contexte autour du coronavirus, près de 700 manifestants étaient mobilisés à Nîmes cet après-midi. Environ 1 200, d'après la CGT. 

Ce jeudi après-midi avait lieu à Nîmes une nouvelle manifestation départementale contre la réforme des retraites. Avec la pluie, des risques de contamination autour du coronavirus et le 49-3 employé par le Gouvernement pour faire passer en force une partie de la réforme de retraites, il y avait de quoi décourager les manifestants à se mobiliser. Pourtant, la préfecture en a comptabilisé 700 contre 1 200 d'après la CGT.

"Cela fait 40 ans que je milite. Je suis frustré car nos propositions ne sont pas écoutées", confie André (63 ans) venu de Bagnols et présent à chacune des manifestations depuis le 5 décembre. Et même si le Gouvernement fait la sourde oreille, les frondeurs ne veulent pas fléchir. "En 2005, le 49-3 a été utilisé pour le CPE (contrat première embauche, NDLR) et derrière ça n'a pas empêché que le projet soit enterré", pouvait-on entendre chez un représentant de la CGT, toujours optimiste quant à un éventuel rétropédalage.

Dans le cortège qui avait rendez-vous devant les Jardins de la Fontaine, on trouvait aussi des membres d'Attac Nîmes (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne) au milieu des syndicats. "C'est pour illustrer le fait que le 49-3 bâillonne la démocratie. Cette réforme est profondément toxique et crée des inégalités, explique Régis qui reste mobilisé. Si on ne lutte que quand on est sûr de gagner, on ne lutte plus." Le cortège a emprunté le circuit court en passant par le boulevard Victor-Hugo puis l'avenue Feuchères pour terminer ce rassemblement devant la préfecture.

Corentin Corger

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