La Ville de Nîmes a officialisé le choix du promoteur immobilier Socri Reim pour la reprise en main de la Coupole au centre-ville. Une décision que regrette Nîmes Citoyenne à Gauche, liste arrivée en seconde position lors du second tour des municipales le 28 juin dernier.

Si Vincent Bouget et Sylvette Fayet regrettent ce choix des équipes de Jean-Paul Fournier, c'est surtout parce que le contexte a changé depuis mercredi dernier. En effet, Robert Ménard, le maire de Béziers (Hérault), proche du Rassemblement national, a été mis en cause par le Canard Enchaîné qui révèle qu’une enquête préliminaire du parquet de la Juridiction interrégionale spécialisée de Marseille a été ouverte pour « corruption » et « abus de biens sociaux ».

Selon l’hebdomadaire, les investigations, lancées en mai 2019, portent sur deux opérations de communication. Il y a trois ans, Socri Reim aurait versé 25 656 € pour un meeting de Robert Ménard et aurait financé un clip et une plaquette favorable à la mairie ainsi qu’un projet de site Internet municipal pour 23 500 € qui n’aurait jamais vu le jour toujours selon Le Canard. La même année, le promoteur immobilier aurait obtenu un terrain pour construire un complexe hôtelier dans la Ville.

"Nous apprenons dans la presse nationale que ledit repreneur est sous le coup d’une enquête judiciaire dans une autre ville. Pour notre part, nous aurions préféré un aménageur qui ne soit pas sous le coup d'une enquête pour soupçons de corruption... La présomption d'innocence vaut pour la Socri comme pour tous les mis en cause, mais bon. Ne serait-il pas opportun de retirer la délibération prise ce samedi au conseil municipal ?" interroge Nîmes Citoyenne à Gauche.