Via un communiqué de presse "L'indignation ne suffit plus" la CFDT SNTU de Nîmes veut exprimer sa profonde inquiétude après les fusillades et l'alarme sociale déposée ce mardi matin.

"Ce dimanche 10 septembre, des tirs de kalachnikov ont fait deux blessés sur le quartier Pissevin. Encore un fois, cette fusillade s'est déroulée sur le parcours de la ligne T2 et en plein jour à 7h15 de plus sur les tempo 100 et 104 (Jules vernes et Condorcet) subissent régulièrement des incivilités. En responsabilité, la CFDT Tango a déposé ce jour une alarme sociale concernant la sécurisation des personnels sur ces zones de fusillade. En effet, la déviation mise en place le jour des tirs n'a pas été reconduite cette semaine. Nous ne pouvons accepter d'être sacrifier sur l'autel de l'impuissance des autorités à faire cesser ces scènes de guerre. Nous refusons de banaliser l'inacceptable. Nous demandons qu'une réunion avec le préfet et Nîmes Métropole soit organisée très rapidement. Les salariés et leurs représentants syndicaux ont toujours plaidé pour la continuité du service public dans les quartiers populaires mais si ce sentiment d'abandon devait persister, nous serions contraints, à l'instar de nos collègues collecteurs de déchets, d'agir en conséquence."

Selon nos renseignements, Franck Proust président de Nîmes Métropole rencontrera demain mercredi en début de matinée, Jérôme Bonet, préfet du Gard. La question autour des transports et de la sécurité sera au coeur des échanges.