NÎMES Signature de plusieurs contrats pour coordonner la politique territoriale
Au Colisée de Nîmes métropole, le contrat territorial Occitanie et les contrats bourg-centre Occitanie de Bernis et Saint-Mamert-du-Gard ont été signés ce lundi pour la période 2022-2028, en compagnie de nombreux élus du territoire.
"La Région a souhaité que l'on décline nos politiques publiques", indique Eddy Valadier, vice-président de Nîmes métropole, délégué à l’Ingénierie financière et à la recherche de financements. En compagnie de Rémi Nicolas (président du PETR Garrigues et Costières), Julie Delalonde (conseillère régionale), Juan Martinez (président de la CCBTA) et des maires des communes de Bernis (Théos Granchi) et Saint-Mamert-du-Gard (Catherine Bergogne), trois contrats territoriaux ont été signés.
Le contrat territorial Occitanie et les contrats bourg-centre Occitanie de Bernis et Saint-Mamert du Gard concernent environ 40 % du territoire gardois, deux communautés de communes et permettront de travailler en coopération sur de nombreux projets : "On a de nombreux défis à relever, aménager c'est se projeter", explique Julie Delalonde, qui ajoute que ces signatures permettront de savoir comment investir au mieux.
Rémi Nicolas évoque une "cohérence d'actions et une efficience dans les demandes de financement", avec ces nouveaux accords. Juan Martinez ajoute que travailler en collaboration dans le financement de projet permet de les faire avancer jusqu'au bout. Le président de la CCBTA parle d'un "trépied important santé-économie-logement", auquel il faut porter une vigilance toute particulière.
Faire face aux enjeux à venir
La région Occitanie a enregistré 40 000 nouveaux habitants cette année. Trois priorités sont mises en avant : l'accueil de ces nouveaux résidents, leur trouver un emploi et continuer la transition énergétique entreprise par la collectivité. D'ailleurs, ces nouveaux contrats intègrent les objectifs du pacte vert, pour des projets respectables et vertueux. "Ces accords vont permettre des dialogues plus constructifs et de réduire les distances en tout genre", ajoute l'élue régionale.
Pour la période 2022-2023, 81 projets ont été financés, représentant 130 millions d'euros, avec une participation financière de 11,7 millions d'euros par Nîmes métropole, 10 millions d'euros par la Région, 9,6 millions d'euros par l’État et 8,1 millions d'euros par le Département. Parmi eux, le programme PAPI pour prévenir les risques d'inondation, le futur Palais des Congrès de Nîmes ou encore la rénovation du site Hoche de l'Université.
Des projets à la pelle à Saint-Mamert-du-Gard et Bernis
"Je suis très satisfaite de signer ce contrat", sourit la maire de Saint-Mamert-du-Gard, Catherine Bergogne. Un gros coup de pouce pour ce petit village qui compte tout de même de nombreux services et qui a à coeur de bien faire. L'aménagement de la place des Écoles aura été financé à 80 % par des subventions, un projet qui aurait été impossible sans ces aides. Bientôt, la commune se penchera sur la requalification du site de la cave coopérative fermé il y a quelques années : "Son coût sera très important, on y travaille depuis quelques années", prévient la première édile, qui sollicitera vraisemblalement l'aide de nombreux partenaires.
"Ce contrat va améliorer la qualité de vie et l'aide au financement pour notre commune", se réjouit le maire de Bernis, Théos Granchi. Pour lui aussi, de nombreux chantiers vont fleurir d'ici les prochains mois, certains sont déjà en cours. L'été dernier dans le cadre de la réhabilitation du patrimoine communal, le temple de Bernis s'est vu injecté une résine spéciale pour tenter de maintenir son assise, le succès de cette opération ne sera défini que l'été prochain.
Le village sera bientôt doté d'une aire de loisirs sur un hectare, dont la première tranche coûtera 700 000 euros. Lorsque les travaux seront achevés, on y retrouvera un pumptrack, un city-stade, un parcours de santé ou encore un boulodrome. Enfin, la commune va entreprendre des travaux de rénovation énergétique dans certains bâtiments.