NÎMES (Vidéos) Des hommes et des câbles pour connecter la Grande Boucle
Les équipes Orange sont mobilisées pour la 22e année consécutive, pour connecter le Tour de France au reste du monde. Le défi est colossal, à chaque étape il faut adapter les infrastructures techniques pour assurer la diffusion de la Grande Boucle et le bon fonctionnement de la compétition.
La journée a démarré dès 7h30 pour la vingtaine de techniciens Orange à l'endroit où le village d'arrivée du Tour de France s'est installé dans la nuit, boulevard Salvador-Allende à Nîmes. Pendant plusieurs heures, ils ont tiré entre 20 et 25 kilomètres de câbles pour raccorder à la fibre la centaine de camions garée sur site.
Ce sont principalement des médias, soit 165 chaînes de télévision et de radio. "Nous raccordons également des modules comme le Chronopole pour le traitement des classements, explique Henri Terreaux, directeur des grands événements chez Orange. J'ai 450 lignes à poser. C'est une performance technique, un véritable challenge qui se renouvelle tous les jours. Nous devons aussi couvrir la zone à la fois au niveau wifi et du réseau mobile." Orange a donc profité du passage du Tour de France pour ouvrir la ville de Nîmes à la 5G.
Tout au long de la course, la société de télécommunications tourne avec trois camions, des centraux téléphoniques "sur roulettes", qui permettent d'alimenter l'équivalent de trois "Stade de France" en ce qui concerne la couverture médiatique. "Ce n'est pas une mince affaire, mais le Tour de France reste le troisième événement sportif mondial", commente Henri Terreaux.
Ses hommes doivent également faire face à une autre contrainte qu'entraîne l'installation en plein air et les aléas qui peuvent en découler à savoir, la pluie, la grêle, les camions qui roulent sur les câbles. "Il faut que tout soit fiabilisé pour qu'il n'y ait pas une coupure à l'antenne". Le directeur des grands événements chez Orange se souvient entre autres du dernier passage du Tour de France à Nîmes en 2019. "J'ai des souvenirs à la fois de la canicule avec des équipements qui avaient un peu fondu et surchauffé. Mais aussi un souvenir ému d'une réception à l'intérieur des arènes qu'avait réalisé la ville de Nîmes pour les suiveurs du Tour de France. Et mettre un village départ aux pieds des arènes, quelle merveilleuse carte postale pour le monde entier et la renommée de Nîmes."
Stéphanie Marin