NÎMES Viol au parloir : la demande de libération de la mère de la fillette rejetée
La chambre d’instruction de la cour d’appel de Nîmes rejette la demande de remise en liberté de Carine Boluda, apprend-on par son avocate Annélie Deschamps, ce mercredi 6 avril.
Condamnée à 15 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises du Gard, le 27 janvier dernier, pour complicité de viol sur sa fille Justine, la mère de famille avait demandé sa remise en liberté après avoir fait appel de son jugement, le 4 février. Son compagnon Raymond Adam a lui aussi fait appel. L’ancien maître-nageur et pompier avait, de son côté, été condamné en première instance à 30 ans d’emprisonnement, avec une période de sûreté de 20 ans. Il est accusé d’avoir violé sa belle-fille Justine, entre l’âge de 7 et 12 ans, à leur domicile, puis à de nombreuses reprises au parloir de la maison d’arrêt de Nîmes à partir de ses 13 ans, avec la complicité de la mère de la fillette.
Pierre Havez