NÎMES VSB Énergies Nouvelles recrute pour renforcer ses activités photovoltaïques
Après le toit photovoltaïque du Mas des agriculteurs à Nîmes, les centrales au sol de Gaujac et Cavillargues, ou les ombrières des parking du centre-ville de Bagnols-sur-Cèze, le producteur d’énergie renouvelable nîmois VSB Énergies Nouvelles vient de signer un projet de 2 MW/an au centre technique de Grézan, à Nîmes.
Avec ce projet de 6 600 m² de panneaux photovoltaïques en toiture et 1 268 m² en ombrières parking, le développeur indépendant d'énergie renouvelable (129 collaborateurs, dont 50 à Nîmes) poursuit son ancrage local. « Nous avions également remporté l’appel d’offres pour équiper en photovoltaïque l’ombrière de la future piste cyclable de la grande avenue de la nouvelle gare, car nous avions l’envie de réaliser cette première technologique sur notre territoire », explique son directeur général, François Trabucco, ce lundi 16 mai. Le projet est actuellement en cours de finalisation.
Vingt recrutements en 2022
Grâce à ce type de projets, VSB Énergies Nouvelles (24 M€ de CA en 2021) entend en parallèle rééquilibrer ses activités éolienne (représentant 300 MW mis en service depuis 21 ans) et photovoltaïque (environ 100 MW). « Dans la continuité de l’objectif de développement par dix du photovoltaïque, fixé par le Gouvernement, nous avons déjà recruté une vingtaine de nouveaux collaborateurs cette année, afin d’accroitre férocement notre portefeuille de projets en photovoltaïque, pour faire en sorte que cette activité atteigne 40 % de nos projets en développement, sans diminuer nos volumes dans l’éolien », précise le dirigeant.
Top 5 Français
En misant sur les projets d’auto-consommation, l’hydrogène ou le repowering (la revalorisation de parcs existants), VSB espère la mise en service de 300 MW en 2025, afin d’intégrer le top 5 français des producteurs d’énergie renouvelable. « Depuis l’arrivée, en mars 2020, du fonds d’investissement Partner Group dans notre capital, au lieu de revendre nos exploitations pour financer nos nouveaux projets, nous faisons le choix non seulement d’en rester propriétaire, mais aussi d’acquérir par croissance externe d’autres projets en développement ou d’anciens parcs éoliens à réhabiliter, ajoute François Trabucco. Nous passons ainsi du statut de développeur de centrale à celui d’énergéticien, vivant également de la revente de notre production d’électricité. » L’entreprise dont le siège longe le canal de la Fontaine à Nîmes vient ainsi de signer deux acquisitions de ce type en 2021, ainsi qu’une autre, dans la Meuse, fin avril 2022.
Pierre Havez