Jusqu'au bout, l'Olympique d'Alès en Cévennes voulait y croire. Malheureusement, la sentence est désormais irrévocable : l'OAC évoluera en National 3 et ne sera pas repêché malgré l'exclusion des compétitions nationales des Chamois Niortais. Devant les Bleus et Blancs, Haguenau (moins bon 9e) et l'Olympique de Saumur (meilleur 10e) étaient les deux clubs à être prioritaires sur un maintien administratif et ont été réintroduits quasiment coup sur coup.

"Compte tenu du rappel du CNOSF à notre égard, les règlements figent au 17 juillet les poules des championnats nationaux", explique le manager général Philippe Mallaroni, qui préfère néanmoins "être déçu de la décision que d’avoir le regret de ne pas avoir tenté". Par conséquent, cela s'est donc joué à quelques semaines près, un mois environ.

La génèse d'un combat de tous les instants

"On était dans une situation d'attente optimiste", affirme Philippe Mallaroni, qui a répondu à toutes nos questions tout à l'heure au centre Jean Sadoul, accompagné du responsable administratif et juridique du club Frédéric Fabre. Sur les dernières journées du championnat, l'objectif principal était de terminer dixième, la place au-dessus n'étant pas accessible mathématiquement. "On savait qu'en était dixième, c'était synonyme d'un repêchage éventuel. Ce n'est pas pareil qu'en étant ", dévoile le manager général. 

Une fois le couperet tombé sur Niort le 1er août, le club a entamé des démarches pour faire valoir son droit au repêchage. Trois courriers ont été envoyés le 5, mettant en avant "l'équité sportive", considérant que les retards pris par Niort et Bordeaux ont eu pour conséquence le dépassement de la date du 17 juillet. 

Sans réponse à ces demandes, l'OAC a saisi le CNOSF et avait jusqu'au 8 août pour le faire. Hier soir, l'entité sportive rejetait la demande des Oaciens, considérée "irrecevable", mais aussi celle de Colmar et de GOAL FC avec qui Philippe Mallaroni entretenait des relations étroites au vu de la situation. "On nous a fait subir la conséquence de quelque chose dont on est étranger", déplore-t-il.

Même si cette décision vient entâcher en partie le projet Cap 2026, fixé à nouveau par la direction, le club vise la remontée immédiate au quatrième échelon du football français. "On sait que ça sera difficile, on sera peut-être attendus tous les week-ends mais on va tout donner", fixe Philippe Mallaroni. Avant le début du championnat face à l'UGA Ardziv le 25 août, le club va se frotter ce dimanche à la réserve de Marseille, à 18h au stade Pibarot.