Publié il y a 3 jours - Mise à jour le 26.03.2025 - Thierry Allard - 2 min  - vu 184 fois

PAYS D’UZÈS Avec l’auto-partage, vous pouvez louer une voiture pour 1,50 euro de l’heure

Ce mardi, lors du lancement du dispositif d'auto-partage du Pays d'Uzès

- Thierry Allard

C’est un nouveau service, nouvelle brique du plan mobilités de la Communauté de communes du Pays d’Uzès (CCPU) : un service d’auto-partage a été officiellement lancé ce mardi matin à Uzès, devant les locaux de la CCPU, et il le sera très bientôt sur la parking du Centre social intercommunal de Saint-Quentin-la-Poterie.

Le projet, porté par le Centre social intercommunal de Saint-Quentin-la-Poterie, accompagné par la CCPU, et co-financé par le Conseil départemental et l’État via le Fonds Vert, permet « d’utiliser de façon ponctuelle un véhicule, c’est une solution innovante qui élargit notre panel de mobilités », affirme le président de la CCPU Fabrice Verdier, avant d'évoquer aussi les « six lignes de transport à la demande mises en place avec la Région et le réseau de pistes cyclables en train de se développer. »

Cette fois, il s’agit bel et bien de voitures, au nombre de deux, une Zoé et un Kangoo, tous deux électriques, « pour offrir un moyen de locomotion propre », commente Gérard Dautreppe, le vice-président de la CCPU chargé du dossier. De quoi aussi « répondre aux besoins exprimés par les habitants », rajoute-il, notamment pour « lever un des freins à l’emploi, la mobilité », estime le vice-président du Conseil départemental délégué à l’Insertion Rémi Nicolas. De quoi contribuer « au retour à l’emploi », estime-t-il, sur un territoire principalement rural, « où les transports ne passent pas toujours aux heures dont on a besoin, et pas toujours dans le sens qu’on souhaiterait », rajoute le sénateur Denis Bouad.

Le dispositif d'auto-partage a été lancé ce mardi au siège de la CCPU • Thierry Allard

Notamment « lorsqu’on a un rendez-vous médical à Nîmes ou un entretien d’embauche », reprend-il. Alors l’idée est de « répondre à ce besoin de mobilité, tout en préservant la planète », résume Georges Tompowsky, président du Centre social.

Pour mettre en place le dispositif, c’est l’entreprise Clem’ qui a été choisie. « Notre particularité est qu’on ne propose ce type de mobilités que sur les territoires ruraux et péri-urbains avec beaucoup d’habitat social », pose son président Bruno Flinois. Avec un système voulu comme « le plus accessible possible », poursuit-il, que ce soit en termes de prix (1,5 euro de l’heure pour les habitants de la CCPU, 3 euros pour les autres, 75 centimes pour les bénéficiaires des minima sociaux) comme de facilité d’utilisation.

Deux voitures électriques peuvent être louées • Thierry Allard

L’inscription, gratuite, se fait via un QR code sur les bornes ou les voitures qui dirige sur l’application de Clem’. Il faut ensuite se laisser guider pour réserver sa voiture, et un code permet de récupérer les clés directement sur la borne en temps voulu. On peut ensuite effectuer jusqu’à trois réservations successives, et chaque voiture peut être conservée trois jours maximum par une seule personne. « En moyenne, chaque voiture est utilisée 4h30, et dans 60 % des cas pour des trajets essentiels, comme se rendre chez le médecin », développe Bruno Flinois. L’objectif est, dans un premier temps, « de 12 réservations par mois », avance-t-il, en sachant qu’une voiture « accueille normalement une cinquantaine d’abonnés », de quoi commencer à avoir « un impact social et carbone. »

Pour lancer le dispositif, la CCPU a investi 22 000 euros dans l’achat des deux premiers véhicules, qui doivent être suivis de deux autres prochainement. Le Conseil départemental met quant à lui 37 000 euros sur la table, et le Centre social intercommunal 22 000 euros, auxquels s’ajoute l’abonnement à la plateforme Clem’.

Thierry Allard

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