Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 11.03.2021 - thierry-allard - 2 min  - vu 140 fois

PAYS D’UZÈS Une étude poussée sur les commerces du territoire

La Chambre de commerce et de l’industrie (CCI) du Gard et la Communauté de communes du Pays d’Uzès (CCPU) renouvellent leur partenariat pour la mise à disposition des résultats d’une étude sur le commerce local.

« C’est un levier très opérationnel », estime le président de la CCI Gard, Éric Giraudier, au moment de la signature de la convention mercredi. Il faut dire que ce que la CCI Gard va mettre à disposition de la CCPU n’est rien de moins que les données d’un « observatoire commercial, une enquête très poussée réalisée au niveau de la Région Occitanie », présente-t-il. Les données de cette enquête, qui concernent le pays d’Uzès, vont être extraites spécialement.

On y retrouve : le niveau d’activité réalisé par les pôles commerciaux généré par les ménages de la région, la zone de chalandise des commerces du territoire, les dépenses de consommation et les destinations de consommation, par lieu et par forme de vente. « C’est une vraie photographie », affirme le président de la CCPU Fabrice Verdier, « des informations que personne d’autre ne détient », renchérit son homologue de la CCI Gard.

La collectivité avait déjà fait appel à cette étude en 2011. Il fallait donc renouveler l’expérience « pour savoir ce qui existe, ce qui manque, voir comment faire évoluer l’offre commerciale du territoire », poursuit Fabrice Verdier, qui veut en faire « un outil d’aide à la décision » dans la stratégie de développement économique de la collectivité.

Car avec toutes ces informations, « lorsque demain un commerce et plus largement une activité commerciale voudra s’installer, on pourra voir s’il y a un potentiel, affirme Éric Giraudier. Et c’est encore plus pertinent maintenant, dans la logique de relance, de continuer cet accompagnement. » Le but est aussi de limiter l’évasion commerciale vers Nîmes, Alès ou Avignon. Grâce à ces données, « on pourra se dire qu’il faut faciliter la venue de certaines offres pour éviter d’aller acheter tel ou tel article ailleurs, c’est aussi une manière d’économiser du CO2 », avance le président de la CCPU.

Les données seront transmises à la collectivité dans les prochaines semaines, le temps de procéder à leur extraction. Le tout pour « un coût modique, 3 300 euros TTC », précise Fabrice Verdi!er, sachant que l’étude reste valable « quatre à cinq ans », estime Éric Giraudier.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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