L’adjoint nîmois parrainera finalement le candidat Les Républicains-UDI François Fillon.

Référent d’Alain Juppé dans le Gard, l’adjoint nîmois et président du groupe d’opposition du Département appelait le 5 mars au retrait de François Fillon, pris dans une tourmente judiciaire concernant l'affaire des emplois présumés fictifs de sa femme. Des déclarations en réaction à celles de son son leader, Alain Juppé. Lors d’une conférence de presse, le maire de Bordeaux annonçait « une bonne fois pour toutes » qu’il ne serait pas le plan B de la droite pour la Présidentielle. Cela ne l’avait pas empêché de tacler « le système de défense » de François Fillon qui, « fondé sur la dénonciation d’un prétendu complot », le conduisait « dans une impasse ».

Dans le Gard, Laurent Burgoa avait jusque-là refusé d’accorder son parrainage à François Fillon : « Il a bafoué sa parole : on ne peut pas annoncer à tout le monde qu'une mise en examen le ferait abandonner, et se maintenir lorsque ça arrive ». Et d’assurer : « quelque soit le plan B, je signerai ». Mais à 40 jours de la Présidentielle, l’hypothèse d’un changement de candidat semble difficile, pour ne pas dire impossible.

Alors pas question de « quitter le navire », comme l’annonce sur Twitter, Alain Juppé, pour justifier son parrainage envoyé à François Fillon. Laurent Burgoa emboîte le pas : « suite à la décision d'Alain Juppé et pour éviter d'avoir à choisir entre Macron et Marine Le Pen, j’ai décidé de parrainer la candidature de Francois Fillon pour montrer l'unité de notre formation politique, malgré quelques points de désaccord sur son projet et sa stratégie de communication ». À droite, on sait rentrer dans le rang…

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Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com