Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 04.06.2019 - coralie-mollaret - 1 min  - vu 908 fois

RÉNOVATION URBAINE Denis Bouad : « Si c’est ça, je n’irai pas à Paris ! »

Ce matin, le président socialiste du Département, Denis Bouad, lors d’une rencontre avec la presse avant le conseil départemental de mercredi (photo : Coralie Mollaret)

Le Département a refusé de payer la démolition du collège Jules-Vallès, au Mas de Mingue, propriété de la ville de Nîmes.

C’est un petit grain de sable qui aurait pu enrayer toute une machine. En l’occurrence, la machine c’est l’Anru (Agence nationale de rénovation urbaine). Un projet visant à introduire plus d’égalité et de justice entre les quartiers de la ville. Le grain de sable, c’est la démolition du collège Jules-Vallès, que le Département reconstruit juste à côté de l’établissement, dans le quartier du Mas de Mingue.

Datant des années 70, la vieille bâtisse a été usée par le temps et les intempéries. « Elle appartenait à la Ville et a été cédée au Département lors des lois de décentralisation, lorsque notre collectivité a pris en gestion les collèges. » Or, « l’acte notarié de l’époque expliquait que le bâtiment devait revenir à la Ville s’il ne servait plus de collège. Ce n’est donc pas à nous de payer ! »

Une question de principe plus que de coût. La démolition de Jules-Vallès, avoisinant les 1,3 M€, devrait bénéficier d’une subvention de 35% de l’Anru. « Quand j’ai vu que cette démolition était au frais du Département dans l’avenant de l’Anru, j’ai dit que si c’était comme ça, je n’irai pas à Paris signer ! » Finalement, la démolition a été mise sur le compte de la Ville. Pas de quoi faire de ce grain de sable une tempête !

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

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