SAINT-HILAIRE-DE-BRETHMAS Discours d'union et de fraternité pour le maire à l'occasion de la fête nationale
Le maire de Saint-Hilaire-de-Brethmas Jean-Michel Perret a prononcé hier soir son traditionnel discours à l'occasion de la fête nationale. Il revient sur l'histoire de ce jour historique tout en y apportant une analyse actuelle de la situation du pays.
En présence du sous-préfet d'Alès Émile Soumbo et de plusieurs de ses élus (Rémy Offredi, Evelyne Richard, Abdrani Garouche), le maire de Saint-Hilaire-de-Brethmas Jean-Michel Perret a pris la parole devant les habitants de la commune à l'occasion de la fête nationale 2024. Par son initiative, le premier édile a avancé d'un jour les festivités. Ainsi, le stade communal a accueilli quelques stands de gourmandises et maquillage pour enfant, et la municipalité a organisé une soirée dansante.
Aux alentours de 21h30, Jean-Michel Perret prend la parole, aux côtés d'Émile Soumbo. Pour changer de la traditionnelle cérémonie et du dépot de gerbe, il a souhaité s'exprimer solennellement. Premièrement, il rappelle l'origine de cette fête nationale, remontant à la loi Raspail du 6 juillet 1880.
"Ce fut une création politique, pour essayer d’unir la nation et d’affirmer notre république démocratique, car en 1873, le Président Mac-Mahon souhaitait rétablir la monarchie. Des républicains, modérés, reprennent le pouvoir en 1879 et incitent à créer un événement d’union nationale autour d’une date, l’idée d’une fête nationale ! Cette cérémonie fut célébrée pour la première fois, le 14 juillet 1880 à l’hippodrome de Longchamp devant 300 000 personnes", déclare le maire.
Liberté, égalité, fraternité
Jean-Michel Perret évoque ensuite les moments de tension traversés par le pays ces dernières décennies, pour donner une autre temporalité à ses propos. Ces fractures selon lui, "nécessitent de la part de toutes et tous, une prise de hauteur avec une réflexion globale, apaisée et tolérante".
Ces complications ont amené selon lui à un "repli sur soi", "une déviance les uns envers les autres" et participe "à la montée des extrémismes par un sentiment d'abandon". Prônant la mixité sociale, un terme qu'il affectionne tout particulièrement dans la politique de sa commune, "la vie a besoin de diversité, qu'elle soit physiologique ou intellectuelle, sinon le vivant s'effondre sur lui-même", affirme-t-il.
"Si on veut assurer la survie de notre République, la survie de notre nation, la survie de nos idéaux de liberté, d'égalité et de fraternité, nous devons porter le message de l’indispensable mixité sous toutes ses formes", ajoute-t-il. Après de nombreux applaudissements, le sous-préfet Soumbo prend la parole à son tour. Il appelle tous les habitants à le solliciter en cas de besoin, rappelant sa fierté d'être parmi eux ce samedi soir pour fêter la libération de la France, 235 ans après la prise de la Bastille.