SAINT-LAURENT-DE-CARNOLS Une maison des assistantes-maternelles, deux logements et des garages inaugurés
C’était, rappelle le maire de Saint-Laurent-de-Carnols Guy Aubanel au moment de couper le ruban ce samedi midi, « le seul terrain constructible appartenant à la commune. » Alors pour utiliser au mieux cette surface de 1 300 mètres carrés, la commune a décidé d’y porter un projet en trois volets.
Ainsi désormais ce quartier, dénommé le Terrier, accueille une maison des assistantes-maternelles, deux logements et des garages flambant neufs. Un projet qui figurait en bonne place dans le programme municipal en 2020, « ambitieux, mais mûrement réfléchi », souligne le maire. Conçu par le bureau Arc & Types, le projet s’étend sur une surface au sol de près de 300 mètres carrés, avec en figure de proue la maison des assistantes-maternelles.
« C’est un symbole du renouveau de la commune et du rajeunissement de la population de la vallée de la Cèze », estime Guy Aubanel. Cette proposition, à mi-chemin entre la nounou et la crèche, permet « des amplitudes horaires bien plus larges et plus adaptées aux parents qui travaillent en horaires postés ou décalés », rajoute-t-il. « Il y a un réseau de 300 assistantes-maternelles sur le territoire, et les maisons des assistants-maternelles sont un excellent compromis », estime pour sa part le président de l’Agglomération du Gard rhodanien Jean-Christian Rey.
Les deux logements voisins ont quant à eux un double objectif. « Équilibrer le plan de financement de l’ensemble », pose le maire, grâce aux loyers, et permettre à des familles de s’installer. Une des deux familles était originaire du village, et a ainsi pu y revenir. Enfin, les garages, dont deux sont réservés aux véhicules municipaux, vont permettre de libérer deux places devant la mairie, une place souvent encombrée. « Ces trois projets contribuent à l’attractivité du territoire », estime Jean-Christian Rey, qui salue notamment la création de deux logements, « pour permettre aux jeunes de rester sur le territoire et d’y faire des enfants. » Un projet de ceux « qui permettent de faire des communes des communes vivantes », dira pour sa part la conseillère départementale Carole Bergeri, venue avec son binôme Christophe Serre.
Après avoir obtenu le permis de construire début 2022, les travaux, confiés en majorité à des entreprises locales, se sont déroulés de janvier à novembre 2023, « un peu plus de neuf mois de gestation pour sortir ce beau bébé », sourit Guy Aubanel. Le projet, d’un coût d’environ 800 000 euros hors taxes, a été subventionné par l’État, au titre de la Dotation d’équipement des territoires ruraux, à hauteur de 150 000 euros, le Conseil départemental via ses contrats de territoire a mis 70 000 euros et l’Agglomération 15 000 euros de fonds de concours. Une participation de l’Union européenne de 75 000 euros est aussi attendue.