Le chauffage urbain chauffe actuellement 20 000 personnes de la ZUP de Nîmes. L'élue PCF aimerait que ce mode de chauffage bon marché soit étendu à davantage d'habitants de Pissevin et Valdegour.  

Lundi, s’est tenu le comité syndical du SITOM, le syndicat en charge de la gestion des déchets du sud gardois. La réunion avait pour principal objet de présenter les grandes orientations du budget 2016. Alors que les différentes filières de traitement sont en train d'être examinées, l’élu communiste de Nîmes tique sur l’incinérateur. Raccordée au chauffage urbain, l'infrastructure vend sa chaleur à l'entreprise Dalkia. Entreprise en contrat avec la ville de Nîmes pour la gestion de la chaufferie, située près du CHU de Nîmes.

« Je m'aperçois que seulement 20 000 habitants profitent du chauffage urbain. Ce n'est pas beaucoup. Pourquoi ne pas permettre à plus de personnes, de Pissevin et Valdegour, de bénéficier de ce moyen de chauffage moins coûteux ? », s’interroge Sylvette Fayet. « Cela ne relève pas de notre compétence », répond Max Portal, le directeur général du SITOM, « c’est la ville de Nîmes qui doit demander à Dalkia d’amorcer une démarche commerciale plus grande. D'ailleurs, au plus il y a d'abonnés, au plus le prix du chauffage baissera ». Actuellement la chaufferie alimente 20 000 habitants de la ZUP, soit 5 600 logements, mais également le CHU, les bâtiments scolaires et universitaires.

Élu Les Républicains de Nîmes, Richard Tibérino, n’a pas manqué l’occasion de réagir : « j’ai habité longtemps dans cette zone, il s’agit pour la plupart de copropriétés ». « Des copropriétés qui ne sont pas bien riches », rétorque la communiste qui compte bien « réitérer ma question au prochain conseil municipal ».

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