Suite à la diffusion d'un sondage sur le premier tour des élections départementales gardoises, et après la réaction de Jean Denat, ObjectifGard vous propose de découvrir la réaction de la droite Gardoise :

"Un sondage politique est une enquête statistique réalisée auprès d'un échantillon dont le but est de connaître, à un instant T, la manière dont se répartissent les intentions de vote afin de se faire une opinion générale.

En l'occurrence, on peut donc s'interroger sur l'intérêt de ce sondage qui sort à moins de 72 h seulement du premier tour de scrutin de l'élection départementale...et qui au final apporte peu d’enseignements si ce n'est dérouter davantage les trop rares électeurs qui s'exprimeront dimanche prochain.

Ce sondage qui interprète en effet le poids des appareils politiques sur le plan départemental n'est pas de nature à donner quelconque information sur les élections départementales à venir, puisque le résultat final ne sera pas connu à l'issue d'un seul scrutin départemental unique mais sera le fruit des votes cumulés des candidats élus au cours des 23 élections cantonales à deux tours, marquées par la règle de la qualification au second tour à 12,5 % des électeurs inscrits, soit 25% des voix minimum si l'on s'en tient aux données de participation du présent sondage. Autant dire que les premiers du sondage actuel pourraient être vraisemblablement les derniers au soir du dimanche 29 Mars.

En ne livrant pas une analyse canton par canton, ce sondage n'est donc pas de nature à livrer une information sérieuse sur l'issue du scrutin départemental.

Ce que nous pouvons retenir en revanche:

- la gauche divisée aura de grandes difficultés à se qualifier dans de nombreux cantons pour le second tour, et qu'au contraire, la droite unie sera quand à elle en mesure d'être le plus souvent qualifiée pour des duels avec le FN.

- le parti socialiste qui préside le département et un budget annuel d'un milliard d'euros rassemble 16% seulement des intentions de vote, soit 8% des inscrits....

- Avec 50% d'abstention, puis sur les 50% restant, un FN à 33% et une extrème gauche à 10%, nous constatons que l'expression du désespoir frappe plus de 70% de la population.

Tel est l'état dans lequel la politique socialiste laisse la France et le Gard.

La droite unie se refuse à surfer sur ce désespoir, préférant porter l'espoir d'un vrai projet pour le Gard, seule véritable alternative aux pouvoirs en place.

Le meilleur sondage étant celui sorti des urnes, les candidats du bon sens Gardois attendent avec confiance et sérénité les résultats de dimanche 22 mars."

Laurent Burgoa / Thierry Procida, Chefs de file du Bon Sens Gardois