Parrain officiel du relais de la flamme des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 et partenaire premium de l'événement, la Banque Populaire du Sud a souhaité organiser un événement avant le début des JO (26 juillet - 11 août). Ainsi, sous la houlette de Fabien Jaquet, un des collaborateurs du groupe, l'agence de Nîmes Courbet a eu l'opportunité d'accueillir l'une des 2 000 répliques officielles de la flamme olympique. 

Sans pouvoir l'allumer et en la manipulant avec soins, certains privilégiés ont eu la chance de pouvoir la toucher et poser avec. Pour l'occasion, la Banque Populaire avait invité plusieurs personnalités dont Philippe Granier, président du BHNM, David Tebib, président de l'USAM et de la LNH, Philipp Montagut, président du Comité départemental olympique et sportif. Ce dernier a participé à la Journée olympique organisée par l'université de Nîmes il y a quelques semaines. 

Des sportifs étaient aussi présents à l'image d'Alain Portes. L'ancien handballeur nîmois âgé de 62 ans a été médaillé de bronze avec les bleus en 1992 à Barcelone. "Derrière cette étquette des Bronzés puis des Barjots, vous n'imaginez pas le nombre d'heures de travail qu'il y a et parfois c'est un peu frustrant de ne pas parler de ça et que l'on parle que du côté festif de ces gars", a tenu à souligner l'intéressé venu avec sa breloque afin de rendre hommage à, la consécration d'un groupe qui avait vécu tant de galères pour en arriver là."

"Ils étaient là avec nous et ne se la pétaient pas"

Tout en saluant ce devoir de mémoire, l'ancien joueur de l'USAM (1980-1994) a enchaîné les anecdotes notamment sur les basketteurs américains de la Dream Team, "ils étaient là avec nous et ne se la pétaient pas" et évoqué également son expérience 20 ans plus tard en tant que sélectionneur de la Tunisie aux JO de Londres. "Construire de belles amitiés avec d'autres sportifs", voilà comment il résume en partie la chance de participer à une olympiade. 

Alain Portes rend aussi hommage à l'escrimeur nîmois Olivier Lenglet médaillé d'argent en épée par équipe en 1984 à Los Angeles et d'or en 1988 à Séoul. Une transition toute trouvée pour laisser le micro à Enzo Giorgi, l'escrimeur handisport, qui n'a pas pu se qualifier pour les Jeux Paralympiques de Paris. Même si ce n'est pas une consolation, il a eu l'opportunité de porter la flamme olympique lors du tracé officiel à Perpignan, le 15 mai dernier. "Alors qu'il pleuvait fort depuis 20 minutes et que l'on était trempé, un grand arc-en-ciel est apparu au moment où j'ai transmis le relais, cela symbolisait la fin de mon aventure pour Paris 2024", conclut-il joliment.