Publié il y a 1 jour - Mise à jour le 22.03.2025 - De Boulogne-sur-Mer, Corentin Corger - 3 min  - vu 1043 fois

TEMPS ADDITIONNEL Boulogne - Nîmes Olympique vu à la loupe

diouf nîmes olympique

Pour le capitaine nîmois, la déception était grande hier soir

- Photo Anthony Maurin

Chaque lendemain de match de Nîmes Olympique, Objectif Gard vous propose de revenir sur la rencontre passée. Zoom sur ce qu'il faut retenir après la défaite 2-1 à Boulogne-sur-Mer. 

L'analyse : 

De vendredi en vendredi, cette sensation de désillusion prend toujours le pas au moment d'analyser la prestation nîmoise. Comme on pouvait si attendre, des Crocos affaiblis ont été d'abord bousculés chez le promu libéré, qui joue la montée en Ligue 2. Des Boulonnais, qui, eux, ont de la réussite avec cette déviation de la tête de Vercruysse et un ballon qui rebondit sur des Nîmois pour tromper Ichalalen. Nîmes se reprend et, contre toute attente, parvient à égaliser juste avant la pause sur un penalty obtenu et transformé par Abdeldjelil. L'espoir renait et après avoir laissé passer une petite vague boulonnaise, les Gardois étaient intéressants, mais, comme d'habitude, il manquait la justesse technique sur le centre ou la dernière passe pour obtenir une réelle opportunité de but. Et comme un air de déjà vu, le NO se faisait punir sur la seule occasion adverse dans les 30 dernières minutes, à sept minutes du terme. De quoi encore rager ! À force, le discours de relever les intentions et saluer la domination dans le jeu ne passe plus. Avec ce scénario qui se répète inlassablement, le mal est certainement plus profond qu'il n'y paraît. Et l'équation mathématique est désormais complexe. Pour espérer attendre la fameuse barre des 36 points, Nîmes doit en engranger 12, soit quatre victoires sur ces sept derniers matchs. Une quête loin d'être simple quand le club n'a gagné que cinq matchs depuis le début de la saison et qu'il se déplace à quatre reprises dont trois fois chez des équipes qui visent l'accession en L2, en n'ayant toujours pas gagné à l'extérieur. Pas sûr que le fameux adage : "Impossible n'est pas Nîmois", suffise cette fois-ci. 

Le Croco clé : Une attaque toujours en berne

Ce n'est pas par hasard que Nîmes Olympique affiche l'avant-dernière attaque de National. Seulement 20 buts inscrits en 25 matchs dont 13 par Abdeldjelil, le seul capable de marquer dans cette équipe. Comme hier, où il a égalisé sur penalty. Mais c'est la seule occasion que le buteur maison a eu. Et malheureusement, ses coéquipiers n'ont pas pris le relais. Certes, dans la construction et la transmission, Nîmes était mieux que Boulogne en deuxième période, mais c'est au moment d'arriver dans la zone fatidique que le bât blesse. Marcel a une nouvelle fois déçu. Il a trop de déchets dans son jeu en ratant des passes cruciales et en ne parvenant pas à cadrer ses tentatives. Pour couronner le tout, Malouda a été inexistant et a semblé totalement dépassé dans les duels. On peut souligner la bonne rentrée d'El Hamri qui a remis du peps mais ça reste insuffisant. Personne ne semble réellement pouvoir assumer un rôle de buteur dans cette équipe, hormis Abdeldjelil, et ce qui inquiète le plus. 

Les notes :

La décla' :

« Les vendredis se suivent et se ressemblent, surtout à l’extérieur malheureusement. On a souvent l’impression d’être bien dans le match, même parfois meilleur que l’adversaire, comme aujourd’hui en deuxième période. Mais il nous manque ce grain de réussite, cette dernière passe et cette efficacité dans les deux surfaces", constatait amer Waly Diouf, après la rencontre, sur le parking du stade de la Libération. "Il y a des motifs d’espoirs et d’encouragements. Il va falloir s’appuyer dessus, mais il faut régler la mise sur l’efficacité. Le temps presse, il reste sept matchs, c’est la dernière ligne droite. Il y a plus de place pour l’à peu près", ajoutait ensuite celui qui portait, hier soir, le brassard de capitaine en l'absence de Formose MendyAvant de conclure : "Nîmes va s’en sortir, j’en suis persuadé. Le contenu est plus qu’intéressant, mais il faut passer un cap tant qu’il en est encore temps. Tant qu’il y a de l’espoir on va continuer à lutter, on se doit de le faire pour le club." 

Revivez le match :

De Boulogne-sur-Mer, Corentin Corger

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