L'analyse :

La victoire, sinon rien ! Telle était la formule employée avant cette finale pour le maintien. Ce match nul est presque le pire des scénarios, car il donne de faux espoirs et garde les Nîmois sous respiration artificielle. Pourtant, la N2 tend les bras aux Crocos avec toujours deux points de retard sur leur adversaire et cette place de premier relégable à trois journées de la fin. Nîmes n'a donc plus son destin entre ses mains et difficile de croire qu'il est possible de gagner deux ou trois matchs quand il n'y a que six succès au compteur sur l'ensemble de la saison. Si lors du premier acte, les Gardois ont montré de belles intentions, ils ne sont jamais parvenus à emballer la partie. Les 2 600 spectateurs, record malheureux de la saison, ont espéré s'enflammer, mais en vain. Ce fut pire au retour des vestiaires, seule l'éclaircie de Mexique et ce ballon s'écrasant sur la barre sont venus ranimer les supporters. Difficile d'imaginer Nîmes aller battre le leader vendredi prochain. Il restera un dernier match de la saison à domicile, le 9 mai contre Aubagne, pour certainement dire adieu au monde professionnel.

Le Croco clé : Ngapandouetnbu encore décisif

Si Nîmes Olympique a eu la plus belle opportunité de la partie avec cette frappe sur la barre de Mexique en fin de match, Paris a été le plus dangereux en première période. Comme bien souvent, le gardien prêté par l'OM a été décisif. D'abord en s'interposant sur un tir en angle fermé, mais surtout sur une frappe lointaine, au milieu d'une forêt de joueurs, qui l'a obligé à jouer les équilibristes tout en ayant la main ferme. Derrière, sur une tête à bout pourtant, certes écrasée, il est resté solide. Sans oublier sa maîtrise dans les sorties aériennes. Encore une fois, ce sont les joueurs défensifs qui ont brillé, à l'image des deux rocs Mendy et Diouf. Akkal, encore sorti à l'heure de jeu, et Mexique ont été intéressants au milieu. Blessé à la mi-temps à cause d'une blessure à l'ischio jambier, Malouda semblait avoir du feu dans les jambes, mais il n'a pas eu l'occasion de le montrer après la pause.

Les notes :

La décla' : 

"On savait que c'était une finale, la victoire était impérative. Malheureusement les efforts fournis par l'ensemble de l'équipe n'ont pas suffi. On est condamné à l'exploit contre Nancy, Aubagne et Orléans. On n'a plus notre destin entre nos mains. Il faudra tout donner en espérant que l'un de nos concurrents directs se loupe." 

C'est l'analyse lucide de Waly Diouf après cette énième désillusion. Évidemment, les joueurs n'ont pas d'autres choix que d'y croire encore, même si désormais il faut parler de miracle. Après le déplacement à Nancy, qui assurerait sa montée en Ligue 2 en cas de victoire, il faudra battre Aubagne qui vient d'en passer six à Châteauroux et se déplacer à Orléans. Le maintien parait donc très compliqué. 

Revivez le match en audio :