TERRE DE CAMARGUE Un prestataire de récupération textile qui change
Parler poubelles et recyclage, ça permet d'évacuer. Les tensions, le quotidien. Entre élus à la Communauté de communes de Terre de Camargue, cela permet aussi de faire le tour d'une compétence.
Lundi dernier, les élus ont décidé de changer de prestataire pour le service textile. Une décision qui suscitera bien des contentements. Le prestataire Ecotextile n'a pas satisfait aux demandes exigées et de Saint-Laurent d'Aigouze à Aigues-Mortes, les élus ont pris la parole pour déplorer l'état des bennes spécialisées qui mettent trop de temps à être vidées. D'autres dénoncent aussi le vandalisme dont ces bennes font l'objet, "pour revendre certains vêtements aux puces sans doute", comme l'a souligné Mme Nepoty.
À la déchetterie de l'Espiguette, au Grau-du-Roi, comme partout ailleurs sur le territoire intercommunal, les bennes de dépôt sont saturées, sinon bloquées puisque remplies à ras bord. Lorsque le prestataire envoie quelqu'un pour recueillir les textiles déposés, l'employé mandaté travaille souvent seul et met des heures à effectuer sa tâche. Des protestations récurrentes, fréquemment recueillies par les élus de la part des riverains vivant à proximité de ces bennes. Ces derniers voient s'accumuler les paquets de linge usagé hors containers.
Désormais, Écotextiles (Tarascon) n'ayant pas su se montrer à hauteur des espérances et des clauses initiales du contrat sera remplacé par le Relais, un prestataire originaire d'Avignon. Une nouvelle convention de collecte des textiles usagés en apport volontaire d'une durée d'un an d'abord, puis renouvelable pour trois ans a donc été validée.
Laurent Pélissier, le président de la CCTC et Olivier Pénin le vice-président chargé du dossier n'ont pas caché le conflit qui les opposait à Ecotextiles depuis des mois. Maryline Foullon, saisie également par de nombreux habitants de sa commune, gênés par ce non-suivi des contrats, a insisté pour qu'une solution soit trouvée pour évacuer les containers actuels en attendant que le Relais mette en place son propre dispositif.
F. G.