TOROS À Beaucaire, les défis seront nombreux
L’Aficion Taurine Beaucairoise a choisi de mettre en avant une certaine idée de la tauromachie et cette prise de position peut se montrer payante avec l'aficion locale.
À Beaucaire, tout ou presque a déjà été fait. Tout ou presque n'a pas connu de franc succès alors on tente, on voit et on continue d'avancer. Pour cette nouvelle édition de la feria, la novillada qui se tiendra ce dimanche dans les arènes Paul Laurent verra défiler les exemplaires de Barcial et Jara del Retamar. Du connu, du moins évident et un mélange typé qui est intéressant. Du noir et du blanc pour voir la vie en rose car c'est une large partie de l'histoire taurine qui est traitée avec cette belle course.
Pour Barcial et son encaste rare Vega-Villar, les berrendos aux pattes blanches feront à coup sûr sensation. Si la souche avait pour réputation d'être brutale par moments, elle s'est adoucie avec le temps et devient aujourd'hui " toréable " par bon nombre de piétons. Les pupilles de Jara del Retamar sont quant à elles dans le même type berrendo que ses homologues du jour. L'encaste Jijona est remise au goût du jour.
Face à eux, trois vaillants. Aquilino Giron est depuis quatre année dans la catégorie et a certainement des envies d'ailleurs. Il connaît les novilladas dures et âpres, Céret l'aime bien et son meilleur atout est sa connaissance de ces encastes spéciaux.
Avec lui, un local, un certain Maxime Solera. D'Arles, il est dans le circuit depuis longtemps mais se montre à point depuis une grosse année. Il a créé à plusieurs reprises la sensation en tuant ses adversaires sans la muleta, s'offrant volontairement à eux pour faire tomber les pavillons blancs des présidences. Longtemps blessé l'an passé, il est revenu plus serein et sérieux que jamais.
Jose Antonio Valencia sera le troisième larron de cette belle foire de Beaucaire. Baptiste Cissé devait prendre cette place mais il a stoppé sa carrière avant cette novillada. Le Vénézuélien connaît le Gard et le Gard le reconnaît comme quelqu'un de sûr. C'est Manolo Vanegas qui lui a montré la route, si bien que le minot s'est installé au Cailar à son arrivée en Europe.