Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 26.09.2021 - anthony-maurin - 3 min  - vu 965 fois

TOROS À Bouillargues, la sans picadors réveille les bons souvenirs

Les arènes André Dupuis à Bouillargues (Photo Anthony Maurin).

Nino Julian et le difficile Alain Tardieu ici à Bouillargues en 2019 (Photo Archives Anthony Maurin).

Elle aura lieu le 9 octobre à 16h30 dans les arènes André Dupuis à Bouillargues. La novillada sans picadors que l'on attend depuis des lustres revient en force et participe au 1er trophée Gard Cévennes Camargue.

Bouillargues, chez nous, signifie la fin de la saison. Les arènes André Dupuis accueillent ainsi le temps d'une course la queue de comète d'une aficion qui se désagrège peu à peu avant de rentrer en hibernation. Avant les froidures de l'hiver, place à la chaleur du toreo, à la tension du duel. Bouillargues est aussi un moment essentiel dans la temporada.

À la fin de la fin, c'est l'ultime rendez-vous que se donnent les aficionados avant de repartir devant leur cheminée pour regarder films et photos de la saison passée. C'est aussi le dernier rendez-vous pour le bétail et les toreros... Alors autant vous dire que lors de cette dernière représentation, celle qui va marquer l'attente de l'hiver de son sceau, il faut se montrer sous son plus beau jour.

Mais c'est bel et bien tout au long de la journée que la fête aura lieu avec dès 10h30 une capea, l'apéro-repas le midi puis, après la course sur les coups de 19h, la remise des prix suivie d'un nouvel apéritif ! Une journée pleine, dense et durant laquelle chacun trouvera son petit bonheur avant de faire la marmotte (sans mettre le chocolat dans l'emballage).

Au cartel de cette course : Nino Julian, Fabien Castellani et Lenny Martin. Face à eux, des becerros du curé de Valverde, des héritiers de François André, des frères Gallon, d'Alain et Frédérique Tardieu, de Taurelle et d'El Campo. C'est la Peña taurine La Embestida qui est à l'organisation.

Castellani lui aussi à gauche (Photo Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

À Bouillargues vous verrez Nino Julian, un élève du Centre français de tauromachie, Fabien Castellani, Nîmois, quant à lui élève de l'École taurine du pays d'Arles et Lenny Martin qui appartient à l'École taurine de Béziers. Trois écoles, trois tauromachies, trois caractères chez les novilleros et six becerros différents.

Nino Julian s'est blessé à Alès cet été et a laissé seul Clément Hargous faire le show. Le jeune du CFT sera bien présent aux arènes Dupuis pour terminer sa saison en beauté. Cela fait quelques temporadas qu'il est dans le circuit et passer à l'échelon supérieur ne doit pas être programmé dans trop longtemps.

Lenny Martin ici au bolsin de Nîmes métropole en 2019 (Photo Archives Anthony Maurin) .

Avec lui, un autre habitué des ruedos sans picadors, Fabien Castellani. Le fin et longiligne torero a besoin que le volume de ses opposants change d'un cran. Plus de poids, plus de hauteur. Le Nîmois qui étudie les toros à Arles sait bien cela, mais on ne grille que rarement les paliers sur la planète des toros. En tout cas, mieux vaut ne pas le faire. Castellani a encore des choses à montrer, doit travailler sa mort et intégrer le fait qu'il est seul au centre de la piste, quoi qu'il arrive. Il va y arriver !

Enfin, Lenny Martin est le petit dernier du groupe. Le Biterrois a coupé, en préambule à la feria du Riz édition 2021, une belle oreille à Arles devant un bon lot de Blohorn. La seule oreille de la course. La dynamique est avec lui, Lenny doit se dévoiler et appâter les gens de la sorte. Une bien joli manière de passer un bon hiver au frais avec d'excellents souvenirs à ressortir lors de longues soirées palabres.

Entrée général à 15 euros, gratuit pour les -16 ans non accompagnés.

Anthony Maurin

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