UN JOUR, UN VILLAGE Salazac court pour une bonne cause ce dimanche
Les quatrièmes foulées de Salazac se tiendront ce dimanche dans le petit village de 190 habitants, situé à une quinzaine de kilomètres de Pont-Saint-Esprit.
Un événement organisé dans le cadre de la campagne « octobre rose », pour le dépistage du cancer du sein.
10 640 euros reversés l’an passé
« L’idée au départ était d’apporter une contribution généreuse à la Ligue contre le Cancer pour aider à lutter contre ce cancer qui est le premier à toucher les femmes, parfois très jeunes », explique Sophie Guigue, du comité des fêtes de Salazac.
Sur les 10 euros requis pour l’inscription, 8 sont directement reversés à la Ligue. « L’an dernier, 1 400 personnes sont venues et on a reversé 10 640 euros. Vous vous rendez compte, pour un village de 190 habitants », se félicite Sophie Guigue, pour qui « ça prouve que c’est une cause que tout le monde a envie de combattre. »
Côté programme, les organisateurs ont prévu un parcours de randonnée de 9 kilomètres, accessible à tout public, et un parcours de course de 8 et 12 kilomètres, « qui part d’un plateau sur les hauteurs du village, et passe par des sentiers et des chemins forestiers », précise l’organisatrice. Notez que la course n’est ni chronométrée, ni classée, et accessible sans certificat médical. « Tout le monde peut participer, résume Sophie Guigue. C’est très convivial, et il flotte chaque année une très belle ambiance. »
Nota bene :
Les préinscriptions sont déjà ouvertes via des bulletins laissés un peu partout dans des commerces du Gard rhodanien, et elles se poursuivront samedi à partir de 13 heures à la salle polyvalente de Salazac. Les inscriptions seront également possibles le jour même sur les lieux du départ à partir de 8 heures. Départ des marcheurs à 9h30, et des coureurs à 10 heures et 10h15. Une collation sera proposée à tous les participants.
Les organisateurs invitent les participants à pratiquer autant que possible le covoiturage. « On a fait du mieux qu’on a pu pour préparer de parkings, mais on ne peut pas faire plus que ce qu’on a », prévient Sophie Guigue, alors que le village voit sa population décupler le temps d’un dimanche.
Thierry ALLARD