UZÈS Au haras, les cavaliers de l'équipe de France s'entraînent en vue des championnats du monde d'endurance
Lundi 22 et mardi 23 février, quinze cavaliers de l'équipe de France d'endurance et leur monture ont participé à un stage de perfectionnement au Haras national d'Uzès. Tous les couples sont sélectionnables ou qualifiés pour les championnats du monde d'endurance, qui se tiendront aux Pays-Bas, à Emerlo, en septembre prochain.
L'épreuve consistera à courir 120 km en une journée au travers de quatre boucles. Une prouesse qui nécessite beaucoup de préparation et de surveillance. C'est pourquoi, cavaliers et chevaux de l'équipe de France d'endurance ont suivi un stage d'hiver. Dix couples dans la moitié Nord de la France étaient à Lamotte-Beuvron et les quinze de la moitié Sud étaient au haras d'Uzès.
Tous les cavaliers participants âgés "entre 15 et 21 ans ont été sélectionnés sur leurs performances 2019-2020", assure Martin Denisot, délégué technique national en charge du stage fédéral. Il ajoute : "Pendant le stage, on a perfectionné la technique et le renforcement musculaire, travaillé sur la piste, travaillé la position du cavalier. Il y avait aussi des ateliers de préparation mentale et physique et un vétérinaire était présent pour faire le point sur la santé des chevaux."
"L'année dernière, on n'a eu qu'une demi-année"
Les deux jours de stage se sont bien déroulés mais étaient contraints par le couvre-feu à 18 heures et les distances physiques à tenir au moment des pauses-déjeuner. Les cavaliers ont pu profiter des nombreux équipements dont dispose le haras uzétien : "une carrière, un manège en cas de pluie, des boxes disponibles et une piste d'endurance sablée d'environ 2 km."
Pour ces jeunes cavaliers, les championnats sont vraiment un objectif : "L'année dernière, on n'a eu qu'une demi-année. Seules quelques compétitions se sont tenues à huis clos pour les pros. On essaye de les garder motivés", assure Jean-Michel Grimal, entraîneur national de l'équipe de France en endurance. D'autant que lors du premier confinement, les cavaliers qui n'avaient pas leur cheval sur place, ne pouvaient pas aller le voir. Aucune règle n'avait été fixée pour ce cas de figure. Par la suite, des dérogations ont été appliquées pour s'occuper des équidés et permettant de reprendre les séances d'entraînement.
Marie Meunier