UZÈS Lydie Pastre-Defos du Rau dévoile son programme
Ce lundi 9 mars, Lydie Pastre-Defos du Rau et ses colistiers ont présenté leur programme lors de leur réunion publique organisée à la salle Racine. Tous avec leur écharpe orange, symbole de la liste "Uzès des possibles", issue de la plateforme citoyenne "Ensemble pour Uzès".
"D'un côté, il y a deux hommes têtes d'affiche. On se demande où sont les femmes ?", lance Nawël Kedairia, 20 ans, benjamine des colistières. C'est par cette mise en scène voulue "un peu joyeuse" que Lydie Pastre-Defos du Rau et son équipe ont débuté le grand oral. Une équipe marquée par "l'absence de représentants officiels de partis et donc libre d'opinion et d'action", affirme la tête de liste.
Lydie Pastre-Defos du Rau est installée à Uzès depuis 1973. Élue depuis 2014 dans la minorité, elle travaille dans le développement économique local et durable et a beaucoup œuvré dans les parcs naturels régionaux. Une sensibilité qui se retrouve au sein du programme décliné hier en quatre axes : attractivité économique, mobilité, écologie et social.
Attirer la jeunesse et les actifs
"Uzès est belle mais selon la formule consacrée, elle est aussi endormie", atteste la candidate qui reproche aussi une politique tournée seulement "vers le tourisme de masse, au détriment de la qualité de vie des Uzétiens". Elle souhaite enclencher plusieurs leviers d'action "pour attirer la jeunesse et les actifs" notamment la possibilité de se loger autrement à coût abordable. Cela prendrait la forme d'éco-quartiers, qu'elle verrait du côté de l'ancienne route de Nîmes et du Mas d'Azur, mais aussi de rénovation du centre historique et de lutte contre les logements vacants ou insalubres.
Elle aimerait reconstruire l'école du Parc à 150 m de son emplacement, à côté de l'éco-quartier au sud de la ville. À la place de l'établissement, elle verrait un grand espace naturel. Pour la zone des Sablas, l'équipe préférerait plutôt une "ferme école" dans les trois ans au lieu de l'extension de la zone. Elle désire aussi aménager la zone d'activité du Mas de Mèze pour accueillir les entreprises. La liste aimerait mettre de nouvelles formations en place au lycée des formations spécialisées autour des nouveaux métiers notamment dans la méthanisation, les bio énergies.
10 km de pistes cyclables en 3 ans
"Uzès est une ville d'histoire mais aussi une ville de bouchons", s'exclame Laurent Gaido, colistier qui s'est chargé de développer la partie mobilité ce lundi soir. Il liste par exemple : du rond-point du Champ de Mars au refuge, avenue Chauvin et Pompidou, rue des Carmélites... La liste veut concevoir tout un plan de stationnement et de circulation et favoriser les déplacements doux. Elle prévoit de créer 10 km de pistes cyclables en trois ans et une vingtaine à terme.
"On désire aussi exonérer de taxe foncière les terres agricoles qui se reconvertissent en bio", poursuit Lydie Pastre-Defos du Rau. Elle vise aussi les 85 % de bio et de local à la cantine scolaire et d'éliminer tous les perturbateurs endocriniens connus. Une tarification incitative de la consommation d'eau est aussi dans les cartons ainsi de soutenir la ressourcerie et d'arrêter le Plan local d'urbanisme (PLU). Un fort soutien financier au CCAS figure aussi parmi les priorités de l'équipe.
Marie Meunier
La liste : Lydie Pastre-Defos du Rau, 47 ans, chargée de mission développement durable; Simon Subtil, 59 ans, chef d'entreprise; Françoise Bos-Levy, 66 ans, avocate honoraire; Denis Méjean, 66 ans, directeur centre de formation professionnel; Alexandra Reboux-Presbitero, 48 ans, accompagnatrice d'enfants en situation de handicap; Hervé Raby, 70 ans, chef d'entreprise; Anne-Marie Desbos, 55 ans, responsable de magasin, Grégory Hadjopoulos, 58 ans, encadrant dispositif insertion; Camille Grézillier, 34 ans, assistante de direction; Michel Derydt, 56 ans, éditeur; Lolita Sene, 32 ans, vigneronne; Christian Dodu, 53 ans, proviseur; Viviane Aubert, 68 ans, sophrologue; Laurent Gaido, 51 ans, conducteur TGV; Dominique Fleury-Maury, 72 ans, commerçante; Philippe Cadou, 64 ans, responsable communication et ressources humaines; Nawël Kedairia, 20 ans, étudiante; Michel Bonini, 65 ans, chef d'entreprise transport; Françoise-Anne Delemontey-Bonnenfant, 67 ans, cadre de l'agriculture; Pierre Boitet, 67 ans, proviseur; Alexandra Audry, 47 ans, designer scénographe; Yann Bouchet de Fareins, 58 ans, formateur en communication; Sylvie Méjean, 61 ans, infirmière; Georges Mougeot, 78 ans, chirurgien-ophtalmologiste, ex-maire de Maurepas; Annie Marguet-Boissier, 71 ans, professeur d'italien; Jean-Pierre Beaufey, 72 ans, ingénieur aéronautique; Catherine Sautter, 74 ans, web designer; José Rodilla, 73 ans, artisan ferronnier; Mireille Vallat, 74 ans, directrice médiathèque.