UZÈS Une entrée de ville toute neuve avec l’avenue de la Gare
Plus d’un million d’euros, et près de huit mois de travaux terminés il y a environ trois semaines et inaugurés ce vendredi : c’est ce qu’il aura fallu pour qu’Uzès se dote d’une entrée de ville toute neuve à l’avenue de la Gare.
Il faut dire qu’il y en avait besoin, d’un point de vue esthétique, certes, mais aussi et surtout sécuritaire. « Le point de départ c’est l’établissement du prieuré, dont les élèves devaient cheminer sans trottoir et avec très peu d’éclairage, avec des camions qui arrivaient parfois à 90 km/h », rappelle le directeur des services techniques d’Uzès Hubert Luperini.
Partant de ce constat, la mairie a donc décidé de lancer des grands travaux sur 600 mètres linéaires avec ce double objectif rappelé par le maire Jean-Luc Chapon : « sécuriser et embellir. » Et tout a été refait, autant ce qui se voit que ce qui ne se voit pas : les réseaux humides, tant le pluvial que d’assainissement, l’enfouissement des réseaux aériens, électrique et téléphonique, puis la voirie, avec des espaces verts tout beaux tout neufs et 16 candélabres entièrement passés en LED pour un meilleur éclairage et « une économie d’énergie de 70 % », précise le président du Syndicat mixte d’électrification du Gard Roland Canayer, qui a participé à l’enfouissement et à l’éclairage public avec Enedis à hauteur de 280 000 euros en tout.
Car cette réalisation est avant tout collective, avec une co-maîtrise d’ouvrage partagée entre la mairie et le Département, la voie étant une route départementale, le SMEG et Enedis donc sur les réseaux électriques avec le cabinet Cereg à la maîtrise d’oeuvre. La mairie s’est gardée l’aménagement paysager via ses espaces verts, « alors que d’habitude on prend des entreprises pour le faire », note Hubert Luperini.
Les travaux, qui ont duré huit mois étalés sur deux phases, ont coûté en tout 1,15 million d’euros, dont 638 000 euros pour la commune, le reste étant pris en charge par les subventions du Département (368 000 euros), du SMEG (16 838 euros) et la participation financière à l’enfouissement des réseaux secs de 130 000 euros répartis entre Enedis et le SMEG.
Thierry ALLARD