Un projet qui « s’inscrit dans la rénovation globale des deux établissements scolaires », pose la maire de Villeneuve Pascale Bories. Deux écoles, donc deux salles de réfectoire, une de 155 mètres carrés pour les élèves de primaire Joseph-Lhermitte et 123 mètres carrés pour ceux de la maternelle Thomas-David. Un peu plus d’un an de travaux, de l’été 2023 à la fin de l’été 2024, ont été nécessaires à la construction de ce bâtiment à la pointe des dernières normes environnementales.

« Ce projet s’inscrit dans la politique globale de la commune, précurseure en matière de transition énergétique et de développement durable », avance la maire d’une commune récemment distinguée par l’Ademe sur ce plan. Ainsi, le réfectoire, bâti en appliquant par anticipation la future règlementation environnementale, est « labellisé énergie bas carbone et matériaux biosourcés », poursuit-elle, notamment pour la structure en bois. Tout a été pensé pour limiter la consommation d’énergie, de la forme à l’orientation du bâtiment, en passant par l’installation d’une pompe à chaleur dernier cri et une ventilation naturelle en double flux. Côté énergie toujours, des panneaux photovoltaïques y ont été installés, dans un but d’autoconsommation et d’alimentation à terme des autres bâtiments communaux reliés au circuit.

Pour en arriver là, il a fallu 1,95 million d’euros TTC, financés majoritairement par la commune, à hauteur d’1,3 million d’euros. L’État, via la Dotation de soutien à l’investissement local, a mis 344 600 euros, et le Grand Avignon, au titre de son Fonds de soutien à l’investissement des communes, 300 000 euros. L’Agglomération a ainsi participé dans le cadre « du soutien au développement durable, aux économies d’énergie et à la transition énergétique, ce projet représente bien ce qu’on veut mettre en place », dira le vice-président du Grand Avignon Xavier Belleville. Le Grand Avignon a porté ce soutien aux communes de 10 à 15 millions d’euros.

Après un mot de félicitations à l’équipe municipale de la députée Pascale Bordes, le préfet Jérôme Bonet rappellera son rôle, à savoir à la fois « mettre en oeuvre les règles mises en place par l’État et qui rendent parfois les projets complexes », et « accompagner les collectivités dans le maquis réglementaire pour réaliser leurs projets vertueux. » Des projets comme ce nouveau réfectoire donc, soutenu « comme tous les projets en lien avec l’éducation, les enfants, la transition écologique, affirmera le représentant de l’État. Ce sont des projets extrêmement structurants. »