EN IMAGES Salle comble pour Jain à Paloma
La chanteuse Jain a enchaîné les tubes hier soir à Paloma dans un show survolté. Face à elle, le public fort nombreux était très réceptif, et a même eu la chance de partager son micro.
Jain se produisait hier soir à Paloma à Nîmes, et la salle était comble. Il faut dire que les billets d’entrée se sont vendus très rapidement, pour le plus grand plaisir de la chanteuse, et des fans, visiblement très impatients dans la file d’attente malgré le vent glacial. Pour se réchauffer, certains décident de chanter, comme Philomène, Zoé et Emilie qui l’assurent : « On est chaudes pour ce soir ! Bon là on a froid, mais sinon on est trop contentes d’être là ».
Marie, Claire et leur maman sont arrivées à 17h (le concert était prévu à 20h) pour être sûres d’être dans les premières à rentrer dans la salle nîmoise. Serge lui, profite de cette date pour rattraper un manqué. « Ah moi j’adore Jain ! Je devais aller la voir à Montpellier, et j’ai eu un souci de santé alors je n’ai pas pu. Je me rattrape aujourd’hui !»
La première partie a été assurée par Suzanne Belaubre, chanteuse, musicienne, compositrice et autrice toulousaine, qui a proposé seule sur scène quelques morceaux aux textes poétiques, écolos et féministes. Jeux d’enfants, rapport au corps féminin ou encore introspection, elle met en musique les thèmes qui lui sont chers sur des rythmes à la fois dansants et planants. Elle proposera avec quelques hésitations un « slam féministe un peu violent », « Campagne », dont les paroles acides finiront par accrocher un public d’abord un peu absent.
Entre ensuite en scène, dans l’impatience palpable des fans, celle que tous ce soir attendaient. Jain sous les lumières rouges-orangées entonne The Fool, son dernier tube très attendu par son audience ce soir. Jain saute de partout, parcours la scène de long en large, et donne tout pour son public dès les premières notes, et ce dernier le lui rend bien. Un peu timide quand la chanteuse lui demande de chanter, il participe et répond néanmoins à toutes les demandes de Jain.
Cette dernière enchaîne les tubes qui ont fait son succès, en passant bien évidemment par Dynabeat, Alright ou le très attendu Come, qu’elle introduit avec une petite anecdote. « Quand j’avais 16 ans, j’habitais au Congo, et j’ai piqué la guitare de ma grande sœur. Elle m’a appris trois accords, et c’était ceux-là ». Elle est ensuite descendue dans le public pour leur partager son micro : chaque désigné était invité à chanter une phrase du refrain, enregistrée dans son looper, une machine qui lui permet de répéter des sons enregistrés selon un rythme défini. Mission réussie, la chanson s’est terminée agrémentée de ces nouvelles voix.
Jain s’est voulu proche de son public : petites anecdotes, sourires complices… elle montre même une certaine vulnérabilité derrière son clavier lorsqu’elle annonce To all the people, la première chanson qu’elle a composé avec cet instrument. « Pendant le confinement, j’ai écrit The Fool – son dernier album- et j’ai pris des cours de piano pendant exactement 4 mois. Ce n’est pas beaucoup, alors s’il y a des profs de piano dans la salle, s’il vous plaît ne jugez pas trop de mon niveau ! » La performance, tout comme le reste du concert, ravit les fans qui ne sont pas sortis déçus de leur soirée.