Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 28.11.2019 - thierry-allard - 2 min  - vu 546 fois

UZÈS Danse : le studio mobile, outil du projet de territoire de la Maison CDCN

David Mati (DGCA), Fabrice Verdier (conseiller régional), Liliane Schauss (directrice de la Maison CDCN) et Jean-Luc Chapon (maire d'Uzès) devant le studio mobile, mardi soir à Uzès (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Le Centre chorégraphique national d’Uzès, la Maison CDCN, est le seul des douze centres nationaux à être itinérant. De cette faiblesse il a fait une force et un projet de territoire.

« Cette particularité nous permet de transmettre la danse sur le territoire, explique la directrice de la Maison CDCN, Liliane Schauss. D’abord à Uzès, notre berceau, mais ensuite l’idée est de travailler sur différents pôles : Pont-Saint-Esprit, où nous avons fait des résidences d’artistes, la Grand’Combe, Saint-Gilles et Beaucaire, où nous travaillons avec des adolescents. » L’idée reste « d’irriguer le territoire », poursuit la directrice. Et ce alors que le centre chorégraphique est avant tout connu pour son organisation depuis 24 ans du festival Uzès Danse.

Pour y parvenir, la Maison CDCN s’est dotée il y a plus d’un an d’un studio mobile. Un outil modulable qui a permis « d’actionner le projet de territoire », note Liliane Schauss. Un projet pilote sur la région Occitanie, testé l’année dernière pour la première fois à Pont-Saint-Esprit. Le studio mobile est, comme son nom l’indique, un studio de danse et un espace de représentation, mais pas seulement. « C’est aussi un lieu de résidence artistique, où les artistes peuvent travailler et où nous pouvons proposer des rencontres, faire de la pédagogie », note Liliane Schauss.

En mars dernier, lors de l'atelier avec les scolaires, dans le studio mobile au prieuré Saint-Pierre de Pont-Saint-Esprit (Photo d'archives : Thierry Allard / Objectif Gard)

Cette itinérance est aussi un moyen « de créer du lien social, de la curiosité, de participer à la démocratisation de la culture », poursuit-elle. Autour de villes pôles, à savoir Uzès, Pont-Saint-Esprit, la Grand’Combe, Ganges (Hérault) et Saint-Gilles, la Maison CDCN rayonne à travers des partenariats sur des projets voisins.

Autant d’aspects salués par les élus, le maire, Jean-Luc Chapon, et le conseiller régional Fabrice Verdier en tête, la Maison CDCN entrant dans les politiques culturelles des différentes collectivités. Du côté de l’État, le satisfecit est identique : « Cet outil mobile permet d’aller au plus proche des habitants, nous sommes vraiment satisfaits de la façon dont la Maison CDCN s’est emparée des différents dispositifs », soulignera David Mati, délégué-adjoint à la danse à la direction générale de la création artistique, qui dépend du ministère de la Culture.

En ce moment, le studio mobile est dans les murs de l’ancien évêché où la chorégraphe et danseuse libanaise Danya Hammoud est au travail. Artiste associée du Centre pour trois ans, elle a déjà participé aux actions du studio mobile, notamment à Pont-Saint-Esprit, il y a un an.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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