NÎMES Des enseignants défilent pour demander plus de moyens et de meilleures conditions de travail
En fin de matinée, une délégation des manifestants a été reçue en préfecture.
Ils étaient un petit millier selon les organisateurs, trois cents enseignants selon les décomptes officiels, à défiler en milieu de matinée au départ de la Maison Carrée à Nîmes. Les personnels de l'Éducation nationale et territoriaux, travaillant dans des établissements scolaires et les administrations, étaient appelés à faire grève à l'appel des syndicats enseignants, et l'intersyndicale.
Ils portaient plusieurs revendications, notamment le nombre de postes en baisse pour la rentrée 2024, des salaires et des conditions de travail. Autre colère : "Le mépris de la nouvelle ministre pour l'enseignement public", explique Emmanuel Bois, représentant syndical.
En fin de matinée, une délégation des manifestants a été reçue en préfecture. Par ailleurs, les représentants du personnel, membres du Comité social d’administration spécial départemental (CSASD) étaient attendus hier, mercredi 31 janvier, à l’Inspection académique pour étudier la carte scolaire de la rentrée 2024. "Les organisations syndicales n’ont pas été destinataires de l’ensemble des documents de travail. Elles n’ont donc pas pu remplir leur mission et ont demandé unanimement au Dasen de reconvoquer cette instance dans le respect du règlement intérieur et du dialogue social. Cette préparation de la carte scolaire, dans un contexte social gardois défavorisé, est un moment fort de l’année pour la communauté éducative. Elle permet de connaître les ouvertures et fermetures de classes envisagées."
En fin de journée, l’académie de Montpellier communique les taux de participation au mouvement social de ce jour. La moyenne d'enseignant gréviste dans le 1er degré est de 17,1%. La participation dans les collèges est estimée à 20,3 %, dans les lycées d’enseignement généraux et technologiques à 12% et dans les lycées professionnels à 8,4%. Soit un total académique de 14,4%.