ALÈS Ça chauffe au tribunal : passe d’armes entre l’avocat Aurélien Vergani et le procureur François Schneider

Estimant que son client n’aurait jamais dû se retrouver devant la justice, l’avocat alésien Aurélien Vergani a dit sa façon de penser au procureur, François Schneider, qui ne s’est pas privé de lui répondre…
Le 4 novembre 2020, en début d’après-midi, les policiers alésiens sont appelés pour une dispute conjugale. À l’arrivée des forces de l’ordre, une jeune femme d’une vingtaine d’années, maman d’un petit garçon de 10 mois, accuse son compagnon d’avoir tenté de l’étrangler et de lui avoir tiré les cheveux alors qu’elle portait son bébé dans les bras.
Que ce soit au moment de son interpellation ou pendant sa garde à vue, l’accusé, Samy, a toujours nié les faits. Et ce matin, devant le tribunal correctionnel d’Alès, le jeune homme de 24 ans au casier judiciaire vierge persiste et signe : « Je n’ai rien fait ! ».
Mais Samy n’est pas venu seul à l’audience. Sa compagne, Yona, demande à prendre la parole et avoue à la présidente, Bérangère le Boëdec, qu’elle a tout inventé. « J’ai dit tout ça parce que j’étais énervée contre lui, parce qu’il ne m’a pas aidé », commence-t-elle. La juge se demande si c’est du lard ou du cochon. Est-ce une énième victime de violence qui se rétracte à la barre ou réellement une affabulatrice ? Bérangère le Boëdec l’interroge donc sur la marque qu’elle présentait dans le cou. « C’est ma fille qui a attrapé ma chaîne », répond Yona. Au vu des mouvements de tête du procureur François Schneider, on comprend qu’il n’est pas du tout convaincu par le revirement de la jeune maman, mais il s’en rapporte au tribunal. « Je n’en pense pas moins », conclut le représentant du ministère public.
L’avocat de Samy, Aurélien Vergani, est révolté et le fait savoir : « On a un dossier où il n’y a rien. Du côté du ministère public, on poursuit, on poursuit… Ce dossier-là, c’est une belle leçon donnée au ministère public. Ce n’est pas sérieux. On envoie des justiciables en pâture. Ce n’est pas admissible. Je suis en colère contre le ministère public. J’en tiens le parquet responsable avec ce choix de poursuite hasardeux. »
François Schneider ne laisse pas passer : « Il y a des choses que je ne peux pas entendre. Le ministère public ne défend pas un client, mais la vérité. Dans ce type de dossier, dans les affaires de violences conjugales, nous sommes extrêmement prudents ». Peut-être un peu trop sur celui-là. Samy a d’ailleurs été relaxé. Mais que dirait-on, que lirait-on sur les réseaux sociaux, si le ministère public avait été léger dans une affaire de violence conjugale qui se termine par un drame ?
Tony Duret
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