AU PALAIS Condamné une huitième fois pour conduite en état d’ivresse
Ce jeudi 27 septembre, Yann risquait gros lors de sa comparution immédiate devant le tribunal correctionnel d’Alès. Il s’en sort pas trop mal.
Dimanche dernier, les policiers d’Alès patrouillent dans les rues quand ils remarquent qu’une voiture fait des zigzags avant d’heurter un trottoir, ce qui crève le pneu du véhicule. Quand il descend pour aller voir son pneu, le chauffeur titube. Interpellé, Yann, un quinquagénaire alésien, admet aussitôt avoir consommé trop de vin chez sa fille. Il en dit plus devant le tribunal d’Alès :
- J’ai mangé chez ma fille où l’on a parlé de l’état de santé de mon père qui a un grave cancer. C’était une discussion difficile et j’ai beaucoup bu, mais je n’ai pas d’excuses. J’ai eu tort de conduire. L’alcool ne rend pas intelligent.
Le problème, c’est que Yann n’en est pas à son premier passage : il accumule déjà sept condamnations pour des faits identiques. Sa dernière peine, datant de 2014, était d’un an de prison ferme. Actuellement en CDI, le prévenu joue gros.
- Il joue sa vie, complète Maître Olivier Massal. Si vous ordonnez un mandat de dépôt, c’est une condamnation à mort sociale. Son emploi, il ne le retrouvera pas.
Le tribunal d’Alès a tenu compte de la situation du quinquagénaire en le condamnant à 18 mois de prison, dont 15 avec sursis. Son permis de conduire lui a également été retiré.
Tony Duret