Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 27.06.2021 - tony-duret - 1 min  - vu 3274 fois

AU PALAIS Elle n’accepte pas d’être placée en garde à vue et agresse les policiers

La salle d'audience du tribunal correctionnel d'Alès. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Convoquée au commissariat d’Alès dans une affaire de trafic de stupéfiants, une jeune femme de 20 ans n’a pas supporté d’être placée en garde à vue.

Ce jeudi 17 juin, en fin de matinée, l’audition d’une jeune femme s’envenime quand les policiers lui signifient son placement en garde à vue. « J’ai eu l’impression qu’on se foutait de moi », explique l’accusée depuis le box du tribunal correctionnel d’Alès.

Mécontente du sort qui lui est réservé, elle se lève avec l’intention de rentrer chez elle. Les policiers la retiennent. La jeune femme explose : « J’ai été plus en panique qu’autre chose, je me suis sentie agressée. Mais ce n’était pas de la méchanceté », indique-t-elle posément à l’audience.

Sans aucune méchanceté donc, elle a porté au moins un coup de poing à un policier, un coup de pied au visage d’une policière qui a eu 3 jours d’ITT, insulté et menacé plusieurs fonctionnaires contraints de se mettre à quatre pour maîtriser la furie. « Les policiers ont fait leur travail, elle est intolérante à l’autorité », constate le procureur, Cyrille Abbé, qui requiert 8 mois de prison avec sursis.

S’appuyant sur le casier judiciaire vierge de sa cliente, maître Joris Numa promet que « ce n’était qu’un épisode de sa vie » et qu’on ne la reverra plus jamais. « Je suis désolée, je ne recommencerai plus », complète la prévenu en larmes dans le box. Elle est condamnée à 8 mois de prison avec sursis et devra verser une somme totale de 2 300€ aux policiers.

Tony Duret

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