Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 13.05.2018 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 1519 fois

AU PALAIS Il prend la fuite menotté : « ils me contrôlent 4 à 5 fois par jour »

(Photo d'illustration. DR)

Un homme de 24 ans comparaissait cette semaine devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour «refus de se soumettre aux vérifications relatives au véhicule", et " outrage à des personnes dépositaires de l’autorité publique ».

Le 16 août dernier, en soirée, il a refusé de fournir les papiers de son véhicule aux policiers municipaux qui venaient de constater qu’il conduisait sans ceinture de sécurité. En refusant le contrôle d'identité, il aurait montré qu’il se moquait de l’autorité. Il a injurié l’équipage de la police inter-communale d'Aramon où s'est déroulé l'incident.

Ce n’est que plusieurs mois plus tard, que les gendarmes chargés de l’enquête ont décidé d’interroger cet homme sur son différend avec la police municipale. Et là, alors que l’homme, connu pour neuf autres condamnations, était menotté par les militaires, il est parvenu à prendre la poudre d’escampette. Il aura fallu l’arrivée du chien des militaires pour le retrouver et l’interpeller.

À la barre du tribunal correctionnel de Nîmes, le prévenu qui comparaît libre, décide d’attaquer et de se faire passer pour une victime. « La police municipale, ils n’ont rien à faire de leurs journées. Ils me contrôlent 4 à 5 fois par jour. J’en ai marre. Je fuis les forces de l’ordre. J’essaie de ne pas rentrer en contact avec eux », clame le mis en cause qui a déjà été sanctionné pour des infractions routières et des outrages aux autorités.

Les policiers municipaux visés par ces allégations affirment le contraire à l’audience  : « moi je ne l’ai contrôlé qu’une seule fois ce soir-là. Je n'ai jamais un autre problème avec ce monsieur », déclare l’un deux.

« De toute façon vous avez été condamné à Montpellier pour des outrages sur d’autres policiers », estime la vice-procureure, Stéphanie Mollard, qui réclame et obtient que le prévenu soit condamné à 4 mois de prison ferme.

Boris De la Cruz

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