Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 01.10.2017 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 198 fois

AU PALAIS Le policier municipal victime retire sa plainte

Tribunal correctionnel de Nîmes. Photo T.D / Objectif Gard

Au départ il s'agit d'un simple conflit entre automobilistes survenu le dans un village au sud de Nîmes. Les deux conducteurs s'invectivent, puis ils joignent le geste à la parole. D'un côté, un des hommes au volant est un policier municipal…

" Il est sorti de sa voiture, il m'a sorti de force de la mienne, puis il m'a frappé en premier. Il n'arrêtait pas de me crier qu'il était policier municipal. Il m'a mis un coup de poing, je suis tombé, j'étais k-o quelques secondes ", affirme le prévenu qui comparait libre à l'audience. Le policier dépose plainte, puis curieusement il la retire quelques jours avant de venir au tribunal. "C'est dommage qu'il ne soit pas là, car j'aurai aimé dire à ce policier municipal qu'il faut avoir un comportement exemplaire lorsque l'on revendique haut et fort sa qualité professionnelle, plaide Me Aoudia. Il est permis d'établir au regard des témoins objectifs de la scène que le policier, qui est en plus boxeur amateur, a frappé en premier. Il y a par contre des éléments qui auraient pu permettre de le renvoyer en justice avec sa compagne pour des violences en réunion aggravées en raison du statut professionnel", poursuit l'avocate Nîmoise qui plaide et obtient la relaxe de son client, d'autant que le vice-procureur a enfoncé le clou : "un flou règne sur la circonstance des évènements."

B.DLC

Boris De la Cruz

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio