17h30.  Des images de l'agression qui ont été enregistrées dans la mosquée de Trescol et ont été montrées à des fidèles. On y reconnait la victime selon un témoin, "par contre on voit l'agresseur, mais personne ne reconnait la tête ou le nom du tueur", selon un habitant de la Grand'Combe dont un proche a vu les images. "Si l'agresseur était de la Grand'Combe ou du secteur on aurait son nom, car ici tout le monde se connaît". Les enquêteurs multiplient les investigations pour identifier et retrouver le mis en cause.

17h20. La victime vivait chichement à la Grand'Combe depuis quelques années. "C'était un gaillard, grand et costaud, il venait boire son café tous les matins dans les cafés du village et il baladait souvent dans les rues. Ici tout le monde le connaît", se souvient un témoin. Un homme, âgé d'une trentaine d'années, qui venait d'Afrique noire et qui ne demandait jamais rien à personne. "On l'aidait, il y avait une générosité envers lui, mais lui ne réclamait jamais rien", poursuit le même témoin.

17h13. L'agression aurait été filmée par les caméras de vidéosurveillance de la mosquée. Des caméras qui se situent dans le lieu de culte, mais aussi aux abords. On y verrait l'agresseur arriver ce vendredi matin, puis se jeter et poignarder la malheureuse victime qui était déjà dans les lieux. Au moment des faits, la victime et son agresseur étaient seuls dans la mosquée.

17h05. De nombreuses analyses de police scientifique ont été réalisées par les techniciens en identification criminelle de la gendarmerie nationale de Nîmes. Le lieu de l'agression est couvert de sang. Les techniciens et enquêteurs sont encore sur place à la recherche du moindre indice, même si d'autres investigations se déroulent en ce moment même dans d'autres lieux. 

17h. Près de cinquante gendarmes du groupement du Gard et de la Section de Recherches de Nîmes travaillent sur ce dossier criminel. De nombreuses investigations sont en cours dans et autour de la mosquée. L'accès au hameau de Trescol où se trouve le lieu de culte est impossible à cette heure, y compris pour les habitants du secteur qui ne peuvent pas regagner leurs maisons. 

16h30. Une cagnotte circule pour les funérailles de la victime, Aboubakar, comme ici au bar Le Central à la Grand'Combe. Le patron évoque "un super bonhomme toujours prêt à rendre service. Pas une seule personne à la Grand'Combe ne vous dira du mal de lui."

16h15. La victime a été formellement identifiée. Il s'agit d'une personne prénommée Aboubakar. Un homme qui vit à la Grand'Combe depuis quatre ou cinq ans, très connu dans la commune. Il se rendait régulièrement voir quotidiennement, le matin, à cette mosquée de Trescol.

16h05. L'enquête initialement ouverte pour homicide devient une enquête en cours pour assassinat, a confirmé le procureur d'Alès, Abdelkrim Grini.

15h45. L'accès à la mosquée de Trescol est bloqué par les gendarmes plusieurs centaines de mètres en amont. Laurence Baldit, maire de la Grand'Combe, refuse de s'exprimer temps que l'enquête est en cours.

15h25. Sur X, le préfet du Gard Jérôme Bonet, "adresse son soutien à la communauté musulmane, à la suite des faits tragiques survenus ce vendredi au sein de la mosquée de La Grand'Combe. Une enquête a été ouverte sous l’autorité du procureur d'Alès."

15h20. Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, a réagi sur le réseau social X après le meurtre à La Grand'Combe. 

Un homme a été atrocement assassiné ce matin dans la mosquée de Grand Combe.

L’enquête permettra, je l’espère, d’appréhender rapidement l’auteur et de faire la lumière sur cet évènement épouvantable.

Je veux dire mon soutien à la famille de la victime et ma solidarité à la…

— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) April 25, 2025

15h15. En direct de La Grand’Combe, notre journaliste Boris de la Cruz fait le point après le meurtre d’un homme dans la mosquée de la commune cévenole. 

Rappel des faits :

De nombreux gendarmes quadrillent ce vendredi la commune de La Grand'Combe. Il faut dire qu'un meurtre s'est déroulé dans une mosquée. Un homme qui était en train de prier aurait été tué "de plusieurs dizaines de coups de couteau", selon le procureur Grini. Au moment des faits, il y avait seulement deux personnes, la victime et l'auteur des faits... Ce dernier a poignardé la victime avant de s'enfuir.

D'autres fidèles du lieu de prières ont fait la macabre découverte vers 11h30. Immédiatement, le procureur d'Alès, Abdelkrim Grini, a confié l'enquête au groupement de gendarmerie du Gard et à la Section de Recherches de Nîmes. Pour le moment, la victime comme l'auteur des faits ne sont pas identifiés. L'agresseur en fuite est lui activement recherché.