GARD Braquage ultra-violent : les automobilistes mis à genoux le fusil sur la tempe
Justice. Un Nîmois, âgé d'une vingtaine d'années, a réclamé mercredi devant la Cour d'Appel de Nîmes sa libération après un mois et demi de détention provisoire.
Il est mis en examen pour deux braquages ultra-violents d'automobilistes dans la nuit du 28 au 29 août dernier. C'est la Section de Recherches de Nîmes qui est parvenue à remonter "jusqu'à cette équipe à tiroir, avec de vrais malfaiteurs inscrits dans le banditisme. Des hommes qui aiment les belles voitures", affirme l'avocat général qui s'oppose à la demande de remise en liberté souhaitée par le mis en cause. Ce dernier, "c'est le simplet, le suiveur il n'est pas l'instigateur", essaie de convaincre maître Carmelo Vialette. "Son travail, son seul travail depuis des années c'est voleur, et aujourd'hui il fournit une promesse d'embauche pour la bonne cause, la sienne, car il n'a jamais travaillé", complète l'avocat général.
Un raid nocturne dont se souviendront longtemps les victimes. Dans la même nuit d'abord à Lussan vers 23 heures, puis à 2h29 du matin sur l'aire de repos de Vergèze, des automobilistes seront braqués avec obligation pour eux de se mettre à genoux, un fusil sur la tempe. Le but était de détrousser les conducteurs. Dans la même nuit, les suspects commettront un vol dans une boulangerie de l'Hérault.
La demande du mis en cause concernant cette affaire de "vol à main armée" a été rejetée, jeudi, par la Cour d'Appel qui a confirmé sa détention provisoire.