Publié il y a 1 an - Mise à jour le 01.09.2023 - B.DLC - 2 min  - vu 5618 fois

GARD Condamné aux Assises il y a 5 mois, il obtient sa libération

Le cuisinier alésien a demandé cette semaine à la cour d'appel de Nîmes d'être placé sous contrôle judiciaire. 

Il a été condamné en mars dernier à 10 ans de réclusion pour le viol d'une amie venue déjeuner à son domicile. Un peu plus de 5 mois plus tard et en attendant son procès d'appel il a réclamé devant la chambre de l'instruction de Nîmes ce mercredi d'être placé sous contrôle judiciaire pour s'occuper de ses parents, âgés et malades selon lui, mais aussi pour reprendre son travail de cuisinier. 

Cet homme d'une quarantaine d'années, avait lui-même dénoncé les faits dont il était à l'origine. Il avait révélé à une amie qu'il avait abusé d'elle... Il avait préparé un repas et avait ajouté de grosses doses de médicaments, notamment des anxiolitiques dans la sauce. Un repas, avec à la fin des abus sexuels de la part du cuisinier, un père de famille divorcé, alors que la victime était inconsciente. 

"Il a passé plus de deux ans et demi sous contrôle judiciaire avant son procès d'assises et il n'y a eu aucun problème. De plus il n'est pas dans la dénégation", estime maître Elodie Ginot qui substitut pour cette audience Me Baptiste Scherrer. 

"Je ne conteste pas les faits, mais je ne me rendait pas compte", déclare le mis en cause devant la cour d"appel. 

" Il ne faut pas oublier dans ce dossier qu'une personne a déposé plainte pour viol et qu'ensuite elle a retiré sa plainte suite aux pressions de l'entourage de monsieur", tacle l'avocat général Dominique Sié qui s'oppose à un élargissement. "Il faut éviter toute possibilité de pression et il y a aussi un risque de renouvellement de l'infraction", ajoute le représentant du parquet général de Nîmes dans ses réquisitions. 

La cour d'appel a estimé que le mis en cause pouvait être libéré en attendant son procès d'appel dans quelques mois car cet homme avait déjà attendu sous contrôle judiciaire pendant près de deux ans et demi son procès de première instance, et aucun incident n'avait été signalé à l'époque.

B.DLC

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