GARD Elle dit que sa fillette est harcelée et bouscule la directrice d'école
Les faits sont survenus en mars dernier dans une école de Pont-Saint-Esprit. Le tribunal correctionnel de Nîmes a tranché....
Une mère de famille, âgée de 35 ans, était récemment devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour y répondre de "violence sur une personne chargée d'une mission de service public suivie d'incapacité n'excédant pas 8 jours". Les faits sont survenus le 16 mars dernier, dans une école primaire de Pont-Saint-Esprit. Ce jour-là, la maman veut avoir une discussion avec la directrice, mais l'émotion l'emporte et l'enseignante est bousculée. La directrice a même une ITT de 3 jours liée à l'anxiété relative à cette altercation.
" Je n'ai jamais commis de violence, estime la mère de famille. Ma fille rentre à la maison en faisant des crises de nerf, elle s'arrache les ongles, je voulais comprendre la situation", poursuit-elle à la barre de la juridiction répressive. " Cette maman voulait comprendre pourquoi sa fille rentrait à la maison avec des cicatrices", poursuit Maître Anaïs Lopes pour la prévenue. "À aucun moment dans ce dossier il n'y a eu d'actes de violence" poursuit-elle.
"On sait qu'il y a eu un face à face et l'intervention d'une tierce personne. En plus cette dame a déjà été condamnée", souligne pour sa part le procureur en réclamant un travail d'intérêt général avec une peine de prison de 2 à 3 mois s'il n'était pas réalisé dans un délai de 18 mois.
Le tribunal a décidé d'infliger une amende de 300 euros à la maman.