GARD La victime et la juge reconnaissent l'agresseur dans la salle d'audience du tribunal correctionnel
Certaines personnes ont un culot monumental. C’est le cas de cet homme présent à l’audience de comparution immédiate, ce vendredi matin, au tribunal judiciaire de Nîmes. Il venait probablement soutenir ses complices qui eux avaient été arrêtés et étaient jugés suite à l'agression d'un garagiste.
Avant de débuter les débats, la victime a demandé la parole. Elle qui avait été frappée de nuit et à de nombreuses reprises par les voleurs de pots catalytiques, déclare qu'un de ses agresseurs n'est pas sur le banc des prévenus mais dans le public de la salle d'audience du public. Et manque de bol pour ce « spectateur attentionné » de l'audience correctionnelle, la présidente du tribunal l'a également reconnu car sa photo figure dans le dossier pénal. Comprenant rapidement « l’embrouille », et alors qu’il allait être arrêté, le mis en cause a décidé de quitter très rapidement le Tribunal Judiciaire. Il est parvenu à s’enfuir.
Ses deux complices présumés par contre, ont bien été jugés ce matin et condamnés à des peines de 18 mois de prison pour l'un, de trois ans ferme pour l'autre, des peines assorties d'incarcération immédiate et d'une interdiction définitive du territoire français pour le duo.
Les voleurs n’avaient pas hésité le 27 mai dernier à asséner des coups au garagiste qui venait de surprendre le gang en train de dérober les pots catalytiques. La victime a été violemment frappée : une fracture, de nombreux coups au niveau de la tête et une ITT de 30 jours. Les deux hommes en fuite depuis les faits ont été interpellés au début de cette semaine, contrôlés par les forces de l'ordre alors qu’ils faisaient l’objet d’un mandat de recherches. Des traces de sangs, avec l’ADN des suspects, avaient été isolées sur les lieux de l’agression.
Concernant le complice " spectateur" venu au tribunal ce vendredi et qui est parvenu à quitter l'enceinte judiciaire, il est à son tour activement recherché...
Boris De la Cruz