GARD Un père de famille incarcéré après avoir frappé au ventre sa femme enceinte
Certes il a des grosses difficultés avec l'alcool, mais la boisson peut-elle tout permettre ou excuser ? Un père de famille de 38 ans a écopé, mardi, de 18 mois de prison ferme avec un mandat de dépôt à l'audience du tribunal correctionnel de Nîmes.
Il comparaissait devant la justice pour "violences aggravées par trois circonstances, suivies d'incapacité n'excédant pas huit jours". Des faits commis le 5 janvier dernier dans un petit village situé entre Alès et Nîmes. Il était poursuivi pour avoir mis un coup de tête à son épouse et puis l'avoir frappée au niveau du ventre alors qu'elle est enceinte (selon les médecins il ne devrait pas y avoir de séquelles pour l'enfant, NDLR). Un homme qui a déjà à son palmarès deux sanctions pénales pour des violences sur ses ex-compagnes et dix condamnations liées à des violences ou des conduites sous l'emprise d'alcool.
Son épouse qui n'était pas à l'audience, a affirmé sur procès-verbal qu'il était un bon mari et un bon père lorsqu'il ne buvait pas. Le problème pour ce chauffeur routier, reste les nombreuses tentations alcoolisées. La justice a souvent été clémente à son égard en prononçant des peines d'amende, d'avertissement ou des sanctions avec sursis. Pour le multi-récidiviste, la peine de prison ferme est aujourd'hui tombée. Malgré son CDI, le père de famille, qui ne supporte pas sa belle-mère trop envahissante et qui explique ainsi une grande partie de ses problèmes familiaux, est parti pour 18 mois de détention.