Publié il y a 1 mois - Mise à jour le 11.10.2024 - Boris De la Cruz - 1 min  - vu 14400 fois

JUSTICE 5 ans de prison ferme et arrestation à l'audience pour le vendeur... escroc de voitures

Un vendeur de voitures et le gérant d'un centre de contrôle technique de véhicules ont été condamnés jeudi soir. 

Il est 22h15, ce jeudi 10 octobre, lorsque la décision tombe au tribunal correctionnel de Nîmes présidé par Jérôme Reynes. Il y a de l'agitation au palais de justice à cette heure avancée car les policiers viennent d'arrêter un vendeur de voitures. Après sept heures d'audience, il est reconnu coupable dans deux dossiers de trafics aux compteurs kilométriques d'automobiles.

Mohamed B, âgé d'une quarantaine d'années, écope d'une peine de 5 ans de prison accompagnée d'un mandat de dépôt. Il est en état de récidive puisqu'il a été condamné pour des faits similaires en 2020. De plus, il a l'interdiction définitive d'exercer dans le commerce d'automobiles et n'a plus le droit de gérer un commerce. Il doit payer une amende de 20 000 euros et une audience sur intérêt civil est programmée dans les prochains mois concernant l'éventuel remboursement des parties civiles. Près de 100 personnes ont été victimes des agissements de ces escrocs.

Si "l'arnaque" a été possible, c'est grâce à la complicité du gérant d'un centre de contrôle technique, un certain Ali D. Le kilomètrage des véhicules vendus aux particuliers était faussé. "Lors des investigations, il est mis en évidence des problèmes sur deux contrôles techniques : le second avait moins de kilomètrage que le premier !", résume le président Reynes. Par exemple, un véhicule avec 220 000 kilomètres a été vendu avec un kilométrage affiché et faussé donc de 159 000 kilomètres.

Ali D, le "gérant" du contrôle technique, âgé d'une trentaine d'années, est puni de 3 ans de prison avec un sursis probatoire de deux ans. Il a l'obligation d'indemniser les victimes et payer une amende de 5 000 euros. Dans ce dossier, il y avait quatre prévenus au total pour des faits de 2018 à 2021. Deux hommes ont été relaxés.  

Boris De la Cruz

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